J’admets ici mes torts, et sur toute la ligne de surcroît. Prenons simplement les places arrière par exemple. Avec une dimension de 24 centimètres plus longue que celle du Touareg (qui en est à ses derniers balbutiements, VW l’a confirmé), soit à peine quelques cheveux de moins d’un gros Ford Explorer, le gros VUS allemand a cependant un avantage : un empattement beaucoup plus long, ce qui lui permet d’offrir un espace intérieur plus que décent.
Ainsi, en faisant simplement coulisser les sièges de deuxième rangée, et ce, même si un siège pour bébé y est installé, il est possible de se hisser sans trop de problèmes dans la troisième rangée. Mieux encore, on ne s’y sent pas trop à l’étroit et même moi, et ma taille de jeune homme depuis longtemps oubliée, y ait trouvé une position confortable.
Conduite agréable
Quand on le regarde, ses dimensions impressionnent. Car, il faut le dire, pour un modèle Volkswagen, il est imposant cet Atlas. Une fois au volant cependant, on a l’étrange sensation qu’il n’est pas aussi gros qu’on pourrait le croire.
La position de conduite élevée et la visibilité sans reproches de tous côtés permettent de se sentir en plein contrôle du véhicule. En fait, même sans l’usage des caméras de recul par exemple, le gros Atlas est facile à manœuvrer pour se stationner dans les espaces restreints.
Tout cela grâce à une direction précise qui permet de recevoir une bonne somme d’information de la route, dans toutes les conditions. Étonnamment, sur la route, le VW Atlas se comporte avec un certain dynamisme bien supérieur à la majorité des rivaux de la catégorie.
Le freinage est d’une remarquable efficacité, et le châssis et les suspensions bien assez rigides pour éviter le tangage inutile, sans pour autant faire d’énormes compromis côté confort. En fait, pour un utilitaire sport, le VW Atlas a une conduite plus agréable et dépasse même à ce chapitre son propre frère Touareg.
Plusieurs modes de conduite sont disponibles, allant du mode neige au mode hors route, en passant par la version confort. Ce sont surtout les composantes de la direction et de l’accélérateur qui modifient leur comportement en utilisant cette fonction, mais un test plus précis dans des conditions plus extrêmes devra être de mise pour en évaluer l’efficacité.
Vif malgré tout
Sous le capot du VW Atlas, au choix, un moteur 4 cylindres turbo de 235 chevaux capables de remorquer 2000 livres, que je n’ai pas eu l’occasion de conduire. Ma semaine s’est en revanche déroulée au volant du VW Atlas muni du moteur V6 de 276 chevaux et avec rouage intégral. Ici, la capacité de remorquage est plus que doublée, atteignant 5000 livres, ce qui devient déjà plus raisonnable pour un VUS.
Jamais, au cours de mon essai, le gros Atlas n’a-t-il été à court de puissance. Il se montre assez vif, malgré ses dimensions. Un bémol pour la consommation – je n’ai pu faire mieux que 12,4 litres aux 100 km – mais un bon mot pour le dynamisme de conduite.
Quant à l’habitacle, il est confortable, et tout à fait Volkswagen : sans artifices, mais efficace. L’écran central et le tableau de bord sont sobres, mais ergonomiques et faciles à lire. Les menus sont simples et tout est compatible avec Apple Car Play et Android Auto. Les sièges offrent aussi beaucoup de support pour une longue randonnée et l’espace de chargement est bien assez abondant pour les besoins d’une famille.
En résumé
Le dieu Atlas avait comme mission de tenir le monde sur ses épaules parce qu’il était fort et sans faille. Le VW Atlas mérite bien son nom. Il fait la preuve qu’il est capable de soutenir toute une famille sans encombre, tout en offrant confort et agrément de conduite. Après le Tiguan, le Atlas vient confirmer le retour en force de Volkswagen.