21 septembre 2017 - 00:00
Sas Agapo, Saint-Hyacinthe
Par: Olivier Dénommée
Alain Lefèvre tient à rester accessible pour son public, et promet de « rester aussi longtemps qu’il le faudra » pour rencontrer chaque personne qui souhaite lui parler après son spectacle. Photo courtoisie

Alain Lefèvre tient à rester accessible pour son public, et promet de « rester aussi longtemps qu’il le faudra » pour rencontrer chaque personne qui souhaite lui parler après son spectacle. Photo courtoisie

Alain Lefèvre tient à rester accessible pour son public, et promet de « rester aussi longtemps qu’il le faudra » pour rencontrer chaque personne qui souhaite lui parler après son spectacle. Photo courtoisie

Alain Lefèvre tient à rester accessible pour son public, et promet de « rester aussi longtemps qu’il le faudra » pour rencontrer chaque personne qui souhaite lui parler après son spectacle. Photo courtoisie

Pianiste prolifique, Alain Lefèvre est au cœur de sa tournée Sas Agapo, où il présente son dernier album de compositions inspirées par la Grèce. Il présentera ce dimanche son matériel à Saint-Hyacinthe, ville qu’il affectionne particulièrement.


« Sas Agapo » en grec se traduirait par « je vous aime ». C’est d’ailleurs en direct de la Grèce – avec un décalage de sept heures! – qu’Alain Lefèvre a répondu aux questions du COURRIER.

« L’album connaît un beau succès qui m’amène à jouer en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Amérique latine », affirme d’entrée de jeu Alain Lefèvre, qui lançait son deuxième album de compositions originales en deux ans. Mais malgré le succès international, il est catégorique : « C’est important pour moi de rester proche du Québec. » Il mentionne un « combat » que livrent au quotidien la musique et les musiciens classiques pour justifier leur pertinence.

Passage important

Son combat, il le livre dans les petites salles partout au Québec, jusqu’au Centre des arts Juliette-Lassonde, mais il le fait avec le sourire. « Saint-Hyacinthe m’a toujours porté chance et est toujours un passage important pour moi, assure le pianiste. C’est une ville riche culturellement – pensons seulement aux orgues Casavant – et c’est toujours agréable de revoir ce public! » Il faut dire qu’il a rencontré les Maskoutains pour la première fois alors qu’il donnait un récital à l’âge de 7 ans… et que son amour pour la ville est toujours demeuré intact pour le pianiste de 55 ans!
Au programme de son concert du dimanche 24 septembre, il propose « seul, comme un grand » ses compositions de Sas Agapo – qui vient d’être nommé à l’ADISQ -, ainsi que « d’autres pièces de [s]on répertoire et quelques surprises ». La prestation est prévue à 16 h, dans la Salle Desjardins.

Mathieu, dernière étape

En pleine tournée pour promouvoir son album solo, Alain Lefèvre ne s’est pas empêché de produire un nouvel album dédié à la pièce maîtresse du répertoire d’André Mathieu : s’il avait interprété son fameux Concerto de Québec au début des années 2000, Alain Lefèvre n’a découvert que récemment que la partition jouée n’était pas l’originale. Il est parvenu à mettre la main sur le manuscrit original, du jeune Mathieu alors âgé de 14 ans, et l’a endisqué avec le Buffalo Philharmonic Orchestra, dirigé par JoAnn Falleta.

« Cet album, c’est la dernière étape d’un parcours de presque 40 ans », confirme Alain Lefèvre, qui croit fermement que les Québécois ont de quoi être fiers. L’album André Mathieu: Concerto No. 3 est officiellement paru le 8 septembre.

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