La situation a changé au début de 2017 lorsque la collecte à trois voies y a été implantée. Les matières organiques, les matières recyclables et les déchets sont dorénavant collectés séparément grâce à quatre îlots de bacs répartis dans la cafétéria.
Les bénéfices sont importants puisque les trois quarts des déchets produits sont des matières recyclables ou des matières organiques, selon une analyse effectuée en 2015 en collaboration avec la Régie intermunicipale d’Acton et des Maskoutains. Avec les changements apportés, c’est donc 6,7 tonnes de matières par année qui peuvent être détournées de l’enfouissement, toujours d’après ce rapport.
Il s’agit de la toute première école de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe à mettre en place un tel système de collecte des déchets. Ailleurs, on recycle bien sûr le papier, mais pour le reste, la gestion des déchets dépend surtout de la volonté du personnel sur le terrain. Beaucoup de matières qui pourraient être valorisées finissent ainsi à la poubelle.
Pourtant, le bac brun est bien implanté en milieu résidentiel dans toute la région. Le directeur général de la Régie intermunicipale d’Acton et des Maskoutains, Réjean Pion ne cache pas qu’il reste davantage de travail à faire dans les domaines industriel, commercial et institutionnel, dont font partie les écoles.
À la PHD, les jeunes ont assisté à une présentation expliquant comment effectuer correctement le tri et les avantages à le faire. Au début de l’implantation, il a aussi fallu surveiller les bacs pour s’assurer que les matières allaient au bon endroit. L’équipe d’entretien, menée par Conrad Leclerc, a joué un rôle majeur pour que le projet puisse se mettre en marche. Les matières recyclables sont collectées par la Régie intermunicipale d’Acton et des Maskoutains, alors que l’entreprise Sanimax s’occupe des matières organiques.
En plus des trois bacs, les contenants consignés sont récupérés à part afin de financer les activités des élèves en adaptation.
Maintenant que la PHD a pavé la voie, les divers intervenants du projet espèrent bien étendre cette façon de faire à d’autres écoles de la commission scolaire, comme la polyvalente Robert-Ouimet à Acton Vale.