À quelques jours d’un spectacle prévu au Zaricot, le chanteur Joseph Burnett, alias Joe Evil, admet que son groupe entre dans une « grosse période créative » après une longue panne sèche au niveau des paroles. « On a recommencé à composer de la nouvelle musique depuis 2013 ou 2014, au point d’avoir entre 20 et 30 chansons en 2015… mais il manquait les paroles! » L’inspiration semble revenue pour le groupe, qui assure avoir une certaine « poésie » à offrir aux fans du groupe. Des chansons inspirées par l’ascension de Donald Trump sont à prévoir.« On va probablement aussi faire mention de notre grande victoire dans la lutte pour la légalisation de la marijuana », estime le chanteur, dont le groupe milite depuis toujours en ce sens.
Grimskunk devrait passer l’essentiel de l’été à peaufiner son matériel pour être prêt à entrer en studio en août. Saint-Hyacinthe sera ainsi un des derniers spectacles du groupe avant qu’il se concentre sur son nouveau matériel.
Les classiques
Malgré sa grande notoriété, Grimskunk se tient loin des grandes salles. « Jouer dans des plus petites salles comme Le Zaricot est un bon compromis pour nous, parce que ça nous permet de revenir plus souvent! » Joe Evil vante aussi la « méchante ambiance » qui se dégage lorsque son groupe joue dans des endroits plus intimes. S’il est encore trop tôt pour jouer les nouvelles compositions, le groupe promet de consacrer la soirée du vendredi 26 mai à ses « meilleurs succès » des années 90 et 2000, et d’offrir tout un show aux Maskoutains. Le spectacle est prévu à 21 h au Zaricot.