Lors de la construction du chalet en 2009, l’un des revêtements extérieurs choisis fut du bois modifié thermiquement afin de respecter la nature écologique du site.
À la Ville de Saint-Hyacinthe, on indique que la décoloration de ce type de matériaux de construction est normale.
« Avec le temps, on constate qu’il se développe une patine (grisonnement) uniforme sur l’entièreté de la surface. Ce choix (de revêtement de bois) s’explique notamment par le fait qu’il n’est pas nécessaire de nettoyer et d’appliquer une teinture qui demanderait un entretien périodique », explique Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe.
« Cette patine affecte seulement la surface du bois en créant une décoloration, mais elle n’attaque pas le bois en profondeur, donc ne détériorera pas davantage le revêtement de la charpente », poursuit-elle.
Pour rassurer les utilisateurs du chalet sur l’aspect extérieur de la bâtisse, une plaque explicative a même été installée.
« Le parement de pin gris torréfié vieillit sans fini de protection. Le changement de coloration dû au soleil n’est pas considéré comme un défaut. Ceci fait partie du concept architectural », peut-on lire sur la plaque de métal installée sur un mur extérieur de la façade du chalet.
Brigitte Massé précise aussi que des interventions spécifiques sont prévues au début de l’été pour nettoyer et enlever les tâches qui ne correspondent pas au fini recherché. « Le revêtement de bois est toujours sous garantie le cas échéant », mentionne-t-elle.