Même si les conditions météorologiques de décembre ont retardé les travaux de construction du centre de congrès, son propriétaire, la Ville de Saint-Hyacinthe, nous confirme que les premiers congressistes pourront être accueillis dès l’automne.
Quant à l’hôtel Sheraton, il faudra patienter une année ou peut-être deux avant de fouler le sol du hall d’entrée du prestigieux établissement hôtelier.
« L’objectif de mise en exploitation (de l’hôtel Sheraton) demeure début 2018 », indiquesans plus de détails, la firme de relations publiques, Sphère Communication qui représente les Centres d’achats Beauward, propriétaire de l’hôtel Sheraton.
Pourtant, lorsque l’on se rend sur le site web de Sheraton à la page des nouveaux hôtels, on constate que l’enseigne internationale annonce l’ouverture de son établissement de Saint-Hyacinthe pour le 1er janvier 2019.
Invité à motiver la décision d’indiquer une date aussi lointaine au calendrier, David Connor, directeur régional pour l’Est du Canada du groupe hôtelier Starwood, propriétaire de la bannière Sheraton, n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.
Claude Corbeil confiant
Le maire Claude Corbeil ne croit pas qu’il pourrait s’écouler un délai de plus d’un an entre l’ouverture du centre des congrès et le futur hôtel de 17 étages.
« Si Sheraton annonce sur son site web une ouverture en janvier 2019, c’est que la bannière veut être certaine que l’établissement sera opérationnel pour cette date », en déduit le maire Corbeil, en entrevue au COURRIER.
« La construction d’un tel hôtel prend habituellement 18 mois. Comme les travaux ont débuté à l’automne 2016, l’établissement ouvrira ses portes au plus tard au printemps 2018 », croit fermement le maire de la Ville.
Pour attirer des congrès à Saint-Hyacinthe, Michel Douville, directeur général du centre des congrès et du Sheraton, a formé en novembre une équipe de vente composée d’un directeur commercial et de deux délégués.
Cette équipe doit s’ajuster au report de la date d’ouverture de l’hôtel Sheraton. « En attendant l’ouverture de l’hôtel, nous allons solliciter le marché local et régional. Lorsqu’il y a des besoins d’hébergement, nous référons aux deux hôtels en place, soit Le Dauphin et l’Holiday Inn », précise Michel Douville.
Pour la tenue de banquets, le centre de congrès sera équipé d’une cuisine où un traiteur prendra en charge le service de restauration.
Congrès à l’agenda
Jusqu’à maintenant, l’équipe de démarchage du centre des congrès a réussi à attirer12 congrès réunissant entre 400 et 1300 personnes et nécessitant 3 000 nuitées pour les années 2017, 2018 et 2019. « Nous prenons des réservations pour les prochaines fêtes de Noël », souligne avec enthousiasme M. Douville.
Pour une raison de concurrence, ce gestionnaire ne souhaite pas dévoiler -l’identité des futurs congrès. Le seul rassemblement corporatif rendu public est le congrès annuel de l’Association québécoise de pédagogie collégiale prévu en juin 2018 qui regroupera 1600 délégués qui devraient loger à l’hôtel Sheraton si tout va pour le mieux.
Le centre de congrès et l’hôtel Sheraton représentent un investissement estimé à plus de 65 M$. Le mandat de bâtir le centre des congrès a été confié à l’entreprise Decarel et celui de l’établissement hôtelier haut de gamme à la firme DIVCO. Contrairement à la Ville de Saint-Hyacinthe qui nous a remis un échéancier précis des travaux de construction du centre des congrès (voir tableau), les Centres d’achats Beauward refusent de faire le point sur l’avancée des travaux de l’hôtel Sheraton.
→ voir le tableau en page 18