L’humoriste lavalois Philippe Bond vit une belle histoire d’amour avec son public, toujours au rendez-vous depuis le début de sa tournée. Le voilà qui revient, pour une dernière fois, à Saint-Hyacinthe avant de préparer son troisième one-man-show.
« Cela doit faire une vingtaine de fois que je présente mon spectacle à Saint-Hyacinthe, sur 330 représentations en tout », calcule Philippe Bond. Il savoure pleinement son moment jusqu’à la grande finale de Philippe Bond 2, prévue le 2 février à Montréal, avant de se consacrer exclusivement à l’écriture de son troisième spectacle, épaulé par Sylvain Larocque.
Toujours populaire
La tournée actuelle aurait pu se poursuivre bien plus longtemps, mais l’humoriste ressentait le besoin de prendre une pause pour préparer du nouveau matériel. Il se donne quelques mois pour y arriver, mais certains producteurs ont déjà pris les devants en réservant des dates de spectacles en 2019, alors que les thèmes et le nom du nouveau spectacle n’ont même pas encore été choisis (chose certaine, ce ne sera pas Philippe Bond 3, assure-t-on). « Sylvain a de bonnes idées, dont une de retracer l’arbre généalogique des Bond », explique Philippe Bond.
Délire maskoutain
Après avoir joué dans à peu près toutes les salles au Québec, l’humoriste connaît bien son public, et sait où il est le mieux reçu. « On a tous nos villes préférées. On peut penser que j’aime jouer à Laval parce que je viens de là, mais c’est un des publics les plus durs avec moi. Tout le contraire de Terrebonne, de Joliette et de Saint-Hyacinthe : c’est le délire à chaque spectacle! » Ne soyez pas surpris de le croiser tout près d’une fenêtre dans un restaurant au centre-ville le samedi 30 septembre, soir de son spectacle maskoutain. « Je fais exprès de me mettre à la vue, et chaque fois, on vient me parler et il se passe des choses pas possibles! », confirme-t-il, espérant que ce prochain passage ne fera pas exception.
Sa performance dans la Salle Desjardins du Centre des arts Juliette-Lassonde commence à 20 h. « On sait à quelle heure ça commence, mais jamais à quelle heure ça finit! », conclut-il.