31 août 2017 - 00:00
Résidence Ste-Marthe
Les syndiqués règlent après deux semaines de grève
Par: Rémi Léonard
Des travailleurs de la résidence Ste-Marthe lors d’une action de visibilité en avril 2016. Leur convention collective venait alors d’être échue et il leur a fallu plus d’un an pour signer la nouvelle.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Des travailleurs de la résidence Ste-Marthe lors d’une action de visibilité en avril 2016. Leur convention collective venait alors d’être échue et il leur a fallu plus d’un an pour signer la nouvelle. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Des travailleurs de la résidence Ste-Marthe lors d’une action de visibilité en avril 2016. Leur convention collective venait alors d’être échue et il leur a fallu plus d’un an pour signer la nouvelle.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Des travailleurs de la résidence Ste-Marthe lors d’une action de visibilité en avril 2016. Leur convention collective venait alors d’être échue et il leur a fallu plus d’un an pour signer la nouvelle. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les travailleurs de la résidence Ste-Marthe ont signé leur nouvelle convention collective, un an et quelques mois après l’échéance de leur dernier contrat de travail.


Ils ont obtenu des augmentations salariales qui varient entre 12 et 24 % sur quatre ans selon les types d’emplois. Ils faisaient campagne depuis plusieurs mois pour obtenir un salaire minimum d’au moins 15 $ l’heure, comme le réclamaient les syndicats dans le cadre d’une mobilisation nationale.
L’objectif est atteint pour les préposés aux bénéficiaires, a souligné Simon Christin, conseiller du Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES), affilié à la FTQ. Ce n’est toutefois pas le cas pour tous les travailleurs, mais les récents gains leur ont au moins permis de se défaire d’une rémunération qui frôlait le salaire minimum. La progression dans les échelons salariaux devient aussi plus avantageuse, a-t-il ajouté.
Les travailleurs auront également trois journées de maladie de plus par année grâce à cette convention collective qui est en vigueur jusqu’en 2020. L’entente de principe a été conclue le 12 juin, alors que les syndiqués étaient en grève illimitée depuis le 30 mai. Elle a été acceptée par 70 % des travailleurs réunis en assemblée générale. En vertu de l’entente sur les services essentiels conclue au préalable, 90 % des heures étaient tout de même maintenues pendant la grève.
Une cinquantaine de syndiqués, des préposés aux bénéficiaires, préposés à l’entretien, plongeurs, serveurs, réceptionnistes et autres, sont employés à la résidence Ste-Marthe, opérée par le Groupe Chartwell.

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