1 février 2018 - 00:00
Pas de danseuses près du Centre de congrès
Par: Rémi Léonard
C’est dans cet immeuble commercial que Nathalie Denis désirait ouvrir un cabaret érotique. Elle a finalement conclu une entente avec la Ville pour laisser tomber son projet. Photothèque | Le Courrier ©

C’est dans cet immeuble commercial que Nathalie Denis désirait ouvrir un cabaret érotique. Elle a finalement conclu une entente avec la Ville pour laisser tomber son projet. Photothèque | Le Courrier ©

C’est dans cet immeuble commercial que Nathalie Denis désirait ouvrir un cabaret érotique. Elle a finalement conclu une entente avec la Ville pour laisser tomber son projet. Photothèque | Le Courrier ©

C’est dans cet immeuble commercial que Nathalie Denis désirait ouvrir un cabaret érotique. Elle a finalement conclu une entente avec la Ville pour laisser tomber son projet. Photothèque | Le Courrier ©

La Ville de Saint-Hyacinthe a finalement réussi à empêcher l’ouverture d’un bar de danseuses dans la partie nord de la ville. Le règlement municipal l’interdisant était contesté en cour, mais la poursuite s’est soldée par un règlement à l’amiable.


Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, a confirmé au COURRIER que le dossier a été réglé juste avant les Fêtes. L’entente étant confidentielle, aucun détail n’a été divulgué, sinon que le projet n’irait pas de l’avant. Dans sa poursuite, la plaignante réclamait à la Ville l’émission du permis et 25 000 $ en dommages.
Nathalie Denis souhaitait établir un cabaret érotique sur la rue Martineau, mais son projet s’est heurté à un règlement de zonage adopté par la Ville de Saint-Hyacinthe en décembre 2016. Celui-ci interdisait les établissements offrant des spectacles ou des services avec nudité partielle ou complète sur tout son territoire, excepté dans la zone commerciale où se trouve le bar Le Zipper et dans les établissements qui détiennent un droit acquis. Le bar L’Entre-nous, au centre-ville, était d’ailleurs, jusqu’à tout récemment, opéré par Mme Denis.
La poursuite tentait de démontrer que la Ville visait spécifiquement ce projet avec son règlement, ce qui serait discriminatoire. Les démarches de Mme Denis, notamment auprès de la Ville, avaient en effet été entamées avant l’adoption du règlement.
La question ne sera pas tranchée par les tribunaux puisqu’une entente à l’amiable est survenue. Le montant n’a pas été rendu public, mais un chèque de 15 000 $ est cependant passé dans les comptes de la Ville le 1er janvier 2018, avec la mention « règlement ». Il est adressé au compte en fidéicommis du cabinet d’avocats Therrien Couture, qui représentait la Ville dans ce dossier. Rejoint par LE COURRIER, Nathalie Denis n’a pas nié nos informations, mais n’a pas souhaité commenter. 

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