Ensuite, on chialera que les revues n’étaient pas à notre goût et qu’Infoman était meilleur que le Bye Bye. D’ailleurs, j’ai toujours trouvé ça bizarre moi, les gens qui chialent contre la télé. « Pas assez mordant, trop épicé, ça me ressemble pas ». Hey. C’est de la tévé! C’est pas un miroir. Ça réfléchit pas. Ça divertit. Et c’est très réussi. Parce que le divertissement nous fait oublier que dans 11 mois tout va recommencer.
Dans 11 mois, nous allons nous souhaiter une meilleure année que celle qui vient de passer et, bourrés jusqu’aux yeux de tourtière et de sauce brune, nous entamerons la nouvelle année avec un espoir qui disparaîtra aussi vite que notre ferme résolution de nous remettre en forme. Parce que nous oublions systématiquement la formidable capacité de nuisance de l’Homme. Or, attention. Il ne faut jamais sous-estimer la capacité de certains d’entre nous à s’exposer les parties, la capacité de l’industrie à inventer la prochaine Four Loko ou la capacité de Marc Dupré à sortir un nouvel album. Rajoutez à cela que nous sommes en année électorale, avec tout ce que ça suppose de pieds dans la bouche et de peaux de bananes.
C’est pourquoi je prends la ferme résolution de ne plus jamais souhaiter bonne année. De toute façon, c’est pas l’année qui devrait être meilleure, c’est nous autres, comme être humain. Et c’est tout ce que je vous souhaite.
11 janvier 2018 - 00:00
carte blanche
Bonne année… pour la dernière fois!
Chaque fin d’année, on se souhaite que la prochaine soit meilleure que celle qui vient de passer. En se disant que ce ne sera pas dur à battre puisqu’elle était particulièrement pourrie, mais au moins les « revues humoristiques » ne manqueront pas de matériel pour nous la faire oublier.