Les rapports de dépenses des candidats aux dernières élections municipales viennent d’être rendus publics, nous renseignant ainsi sur les moyens financiers déployés par chacun d’eux durant la campagne.
On constate d’abord un écart important entre les deux candidats à la mairie, ce qui n’est pas étonnant puisque Chantal Goulet n’avait jamais caché qu’elle se lançait dans la course avec des moyens plus modestes que son rival, Claude Corbeil. Le rapport officiel montre en effet des dépenses électorales de 11 221 $ pour le maire sortant, contre seulement 1 313 $ pour Mme Goulet. Le plafond des dépenses pour une campagne à la mairie est fixé à 21 750 $ à Saint-Hyacinthe.
Du côté des candidats au poste de conseillers, les plus dépensiers ont été respectivement Bernard Barré, Donald Côté, Claire Gagné et Sylvie Adam, avec des dépenses électorales dépassant tous 2 400 $. Aucun n’a toutefois atteint la limite autorisée, qui tourne autour de 3 000 $ en fonction de la population des districts. Parmi les conseillers sortants, ceux qui ont dépensé le moins ont été Alain Leclerc, Nicole Dion Audette, Annie Pelletier et David Bousquet, tous sous les 950 $.
Même si nous avons inclus le nombre de votes obtenus par chacun des candidats dans notre tableau en guise de rappel, il ne faudrait pas faire d’adéquation trop directe entre les deux variables. Plusieurs candidats élus ont d’ailleurs dépensé moins que leurs concurrents, par exemple au centre-ville, où Jeannot Caron a déclaré des dépenses de 663 $ comparativement à 2 434 $ pour la conseillère sortante, Sylvie Adam.
À noter qu’en vertu de la loi, les candidats ayant obtenu au moins 15 % des voix exprimées sont admissibles à un remboursement de la part de la municipalité équivalent à 70 % de leurs dépenses.