Les liens avec la nature, l’histoire et la formidable légende que fut Gérald Côté qu’il faut mettre en valeur pour la promenade, l’art, la culture et les grands personnages politiques de notre ville pour le parc. Et dans les deux rapports, cette envie de mieux habiter, de mieux penser l’urbanité, de communiquer nos savoirs, de partager nos avoirs et, surtout, d’impliquer tout le monde.
Je vous le dis, si vous voulez vraiment faire avancer les choses dans la bonne direction, demandez surtout pas aux pragmatiques ou aux sérieux. Demandez aux rêveurs. Parce que ceux qu’on traite souvent de « pelleteux de nuages » ont l’avantage d’avoir la vision plus large et de voir plus loin que l’horizon. Ils pensent avec les yeux des prochaines générations. Pas les yeux fixés sur la prochaine élection. Facque rêvons le parc, pis la promenade avec les gens compétents dans le domaine, pis on demandera après aux « sérieux » de réaliser le rêve. Et pis tiens, tant qu’à rêver, allons plus loin. Rêver le parc, la promenade pis des petits bouts de notre ville à gauche à droite, c’est ben le fun, mais ça devrait surtout nous donner le goût de rêver la ville au grand complet toute la gang ensemble.
Bref, je rêve de voir des rêveurs rêver.
Dans ses Indiscrétions de la semaine dernière, l’éditorialiste Martin Bourassa nous invitait à consulter, sur le site web de la ville, le rapport sur la consultation publique « Rêvons notre parc Casimir-Dessaulles ». Du bon matériel pour les insomniaques, suggérait-il avec humour. Quel bon conseil, me dis-je, tout occupé que j’étais à pas dormir. En plus, il y avait un autre rapport disponible : « Rêvons notre promenade Gérard Côté ». J’étais équipé pour veiller tard. Et là, tout éveillé, je me suis mis à rêver avec les rêveurs et les rêveuses.