Après une mise en demeure qui n’a en rien ralenti les ardeurs de M. Daigneault, une demande introductive d’instance en diffamation a officiellement été déposée le 16 mars au palais de justice de Saint-Hyacinthe.
Dans celle-ci, dont LE COURRIER a obtenu copie, les avocats de M. Leroux assurent que M. Daigneault a fait des « accusations fausses, dégradantes et totalement diffamatoires, et ce, dans le seul but de porter atteinte à l’honneur du demandeur ». Il est aussi indiqué que MM. Daigneault et Leroux ont « déjà eu maille à partir » par le passé.
La partie demanderesse estime que Stéphane Leroux vit « un stress constant » depuis la parution du 26 février qui nuit à sa réputation et à sa carrière. C’est pourquoi on demande à M. Daigneault un montant de 5 000 $ par « publication diffamatoire » et de 2 500 $ « pour tout nouveau commentaire diffamatoire » sur les réseaux sociaux. Ainsi, au moment de déposer les documents au palais de justice, ce montant s’élevait à 177 500 $. À cela s’ajoutent 50 000 $ en dommages moraux additionnels et 50 000 $ en dommages punitifs, pour un total de 277 500 $.