L’autonomie du véhicule a été testée en conditions hivernales avec le support de Steve Deslauriers, copropriétaire du restaurant St-Hubert de Saint-Hyacinthe, et son équipe, sous la supervision de Daniel Breton, consultant en électrification des transports.
L’expérience semble s’être avérée positive, car M. Deslauriers n’écarte pas la possibilité d’amorcer la transition électrique de sa flotte à l’automne. Elle compte actuellement cinq voitures de livraison, dont un véhicule hybride.
« Avec la présence d’une borne de recharge de niveau 3 à même nos installations, ce serait un choix aussi logique qu’économique, concède M. Deslauriers. Il faut cependant que la technologie soit fiable dans toutes les conditions. Nous avons déjà eu un véhicule électrique par le passé, mais cela avait été plus ou moins concluant en raison de l’autonomie réduite en hiver. Les nouvelles voitures permettent des performances améliorées de ce côté, alors cette option est vraiment alléchante. »
L’autonomie annoncée du véhicule testé au cours des récents essais approche les 240 km. On prévoit même que celle du modèle 2019 pourrait atteindre plus de 360 km.
Il restait à vérifier l’autonomie réelle attendue par grands froids. D’où l’importance des tests à Saint-Hyacinthe.
Une question d’autonomie et une suite logique
Pour Steve Deslauriers, l’alternative électrique s’inscrit au cœur de ses préoccupations environnementales, lui qui a apporté un soin jaloux à la conception des plans et devis de son restaurant. Inauguré à l’automne 2016 au terme d’un investissement de 3,5 M$, le St-Hubert de Saint-Hyacinthe est à la fine pointe au niveau de l’efficacité énergétique et des choix écoresponsables.
En novembre de la même année, ce restaurant maskoutain était devenu le dixième de la chaîne à mettre en service une borne de recharge rapide pour véhicules électriques en partenariat avec Nissan Canada.