Ainsi, il a été décidé de repousser le début des activités de hockey sur glace en septembre, après la fête du Travail, autant pour les camps de sélection des niveaux élites double lettre que du côté du niveau local simple lettre. Bien des parents et des enfants ont dû accueillir cette nouvelle avec joie. Sans les éliminer complètement du côté de l’élite, cela devrait atténuer les chevauchements entre les séries éliminatoires de baseball, de football ou de soccer et le début de la saison du hockey. Il y aura moins de choix difficiles à faire pour ceux qui pratiquent et excellent dans deux sports.
Une saison de hockey est assez longue comme ça, inutile de lancer les activités en août pour terminer la saison régulière à la fin février. On salue également la décision de suspendre les activités entre Noël et le jour de l’An et les week-ends précédant et suivant la semaine de relâche. Encore là, c’est logique.
On devine que la décision d’imposer le jeu à huit sur demi-glace dans la catégorie novice en fera tiquer certains, surtout ceux qui ont évolué sur une pleine glace l’an dernier dans cette catégorie. Ils seront sans doute tentés d’y voir une régression, mais les principes auxquels réfèrent Hockey Québec pour suggérer cette mesure se défendent fort bien. L’idée principale étant de permettre aux enfants de développer leurs habiletés techniques de façon optimale, que ce soit au niveau du patin ou du maniement de rondelle. Sans parler de l’implication, donc de la participation, accrue de tous les joueurs sur la glace. Il y aura assurément moins de touristes parmi les novices.
Reste à trouver le moyen d’enrayer le grand fléau qui affecte le hockey mineur depuis toujours à notre avis, c’est-à-dire la disparité qui existe entre les différentes formations d’une même ville dans une même catégorie.
Dit autrement et de façon plus directe, nous faisons allusion au phénomène des équipes paquetées par des entraîneurs et des parents qui arrivent à former des équipes au calibre disproportionné. Des équipes paquetées, il s’en trouve malheureusement à tous les niveaux, du MAHG au niveau midget. Ayant un fils dans le MAHG et un autre dans le Midget A, et ayant moi-même joué au hockey pendant 10 ans il y a de ça belle lurette, je suis bien placé pour en parler.
L’AHMSH semble bien consciente de cet éternel problème puisqu’elle envisage de former un comité d’évaluation dont le mandat sera de s’assurer que les jeunes évoluent dans la classe appropriée et de créer un meilleur équilibre au sein des équipes locales.
C’est tout un mandat, mais nous ne pouvons qu’encourager fortement l’association à persévérer dans cette direction.