17 mai 2018 - 00:00
Bilan économique
Des hauts et des bas dans le secteur commercial
Par: Jean-Luc Lorry
La boutique Ûzage a remplacé Audrey Mode sur la rue des Cascades. Sur la photo, Simon Cusson, directeur général de la SDC centre-ville, et Kizis Plamondon, propriétaire de la boutique Ûzage.

La boutique Ûzage a remplacé Audrey Mode sur la rue des Cascades. Sur la photo, Simon Cusson, directeur général de la SDC centre-ville, et Kizis Plamondon, propriétaire de la boutique Ûzage.

La boutique Ûzage a remplacé Audrey Mode sur la rue des Cascades. Sur la photo, Simon Cusson, directeur général de la SDC centre-ville, et Kizis Plamondon, propriétaire de la boutique Ûzage.

La boutique Ûzage a remplacé Audrey Mode sur la rue des Cascades. Sur la photo, Simon Cusson, directeur général de la SDC centre-ville, et Kizis Plamondon, propriétaire de la boutique Ûzage.

Claude Rainville, directeur du développement commercial à Saint-Hyacinthe Technopole se félicite de l’arrivée en Ville de Bulk Barn, un détaillant d’aliments en vrac installé sur l’avenue Cusson.

Claude Rainville, directeur du développement commercial à Saint-Hyacinthe Technopole se félicite de l’arrivée en Ville de Bulk Barn, un détaillant d’aliments en vrac installé sur l’avenue Cusson.

Selon les données compilées par Saint-Hyacinthe Technopole, il s’est ouvert à peine neuf commerces à l’échelle de la municipalité en 2017. En contrepartie, cet organisme a répertorié dix fermetures. 

 


Malgré cet équilibre précaire, on dénombre dans le secteur commercial 253 projets d’investissements qui représentent un montant totalisant 38,2 M$. 

Parmi les principaux projets commerciaux qui se sont concrétisés en 2017, notons la construction de la nouvelle épicerie Super C (7,8 M$) et les nouvelles installations de la Cage brasserie sportive (2 M$).

Au chapitre des fermetures, cinq boutiques ont fermé leurs portes aux Galeries St-Hyacinthe et le centre-ville a perdu une librairie ainsi qu’une crêperie.

Dans son rapport annuel, Saint-Hyacinthe Technopole recense 97 projets d’investissements au centre-ville de Saint-Hyacinthe en 2017. « Ce chiffre fait référence aux demandes de permis. Cela peut représenter une simple mise aux normes comme l’installation d’une nouvelle enseigne », indique Claude Rainville, directeur du développement commercial à Saint-Hyacinthe Technopole. 

Celui-ci souligne l’impuissance locale lorsque des bannières d’envergure comme Jacob ou Pentagone décident de fermer des magasins dans l’ensemble du Québec.

« Notre gros défi est d’attirer des commerçants indépendants. Je crois que cela pourrait donner un caractère distinctif à notre offre commerciale », considère M. Rainville.

Une nouvelle enseigne nationale a fait son apparition en 2017 dans le paysage commercial maskoutain. L’entreprise ontarienne Bulk Barn, qui se présente comme le plus grand détaillant d’aliments en vrac au Canada, a maintenant un pied-à-terre à Saint-Hyacinthe.

Centre-ville en transformation

À la Société de développement commercial (SDC) centre-ville, l’année 2017 a connu des hauts et des bas. Sept commerces ont ouvert leurs portes comparativement à cinq fermetures.

L’an dernier, les consommateurs ont pu découvrir de nouveaux commerces sur la rue des Cascades comme Ûzage, une boutique qui vend des produits novateurs liés aux bonnes pratiques environnementales, et la quincaillerie Home Hardware.

Ûzage est installée dans les locaux qu’occupait Audrey Mode, une boutique de vêtements pour femme dont la propriétaire a tiré sa révérence après 30 ans de bons et loyaux services.

Des boutiques offrant des produits distincts comme Les Passions de Manon intéressent une clientèle qui résident hors de Saint-Hyacinthe. « Nous avons la chance d’avoir au centre-ville des commerçants qui attirent une clientèle suprarégionale. Il y a un équilibre qui se crée entre le secteur Nord et le centre-ville », considère Claude Rainville.

Contribution de la Ville

Pour redonner au centre-ville ses lettres de noblesse, la Ville a consacré plus de 6 M$ pour les travaux de réhabilitation du Marché public. 

En 2017, la municipalité avait aussi annoncé sa participation à hauteur de 300 000 $ par année sur cinq ans pour contribuer à la restauration des façades commerciales du centre-ville. 

« Le chantier centre-ville est en marche et nous y faisons une révolution tranquille. Il est important de préparer le terrain pour la prochaine génération », illustre Simon Cusson, directeur général de la SDC centre-ville. 

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