La Comédie humaine et Martin Lavigne ont plutôt adapté cette pièce à la réalité québécoise à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La tournée québécoise tire à sa fin et c’est au Centre des arts Juliette-Lassonde que la dernière représentation sera offerte.
Montréal, 1938 : Élisa (Élizabeth Duperré), une fleuriste itinérante, souhaite un jour vendre des fleurs dans une boutique, un rêve impossible puisqu’elle est issue du milieu ouvrier et qu’elle ne s’exprime qu’en joual. C’est là que le professeur Higgins (Jean-François Beaupré) entre en scène et lui apprend à se tenir comme une princesse.
« C’est une adaptation libre que je fais de la pièce, avec des scènes ajoutées et des références de Montréal et du Québec de ces années-là », explique le metteur en scène Martin Lavigne qui mise sur une approche accessible, avec de nombreux changements de costumes et, surtout, beaucoup d’humour pour attirer un public naturellement réticent au théâtre.
Les acteurs principaux de la pièce, Jean-François Beaupré et Élizabeth Duperré, voient en Pygmalion une « pièce sur les classes sociales » qui a servi d’inspiration pour les Pretty Woman de ce monde et pour bon nombre de films d’ados, expriment-ils. « Un des messages de la pièce, c’est qu’il faut persévérer : quand on veut, on peut », lance Jean-François Beaupré.
La représentation maskoutaine de Pygmalion, clôturant du même coup la saison de théâtre au Centre des arts, est prévue le samedi 19 mai à 20 h dans la Salle Desjardins.