24 mai 2018 - 00:00
Groupe Robin
Jonathan Robin quitte la construction pour l’agroalimentaire
Par: Jean-Luc Lorry
Jonathan Robin a décidé de quitter l’entreprise familiale pour créer deux entreprises dans le secteur agroalimentaire.

Jonathan Robin a décidé de quitter l’entreprise familiale pour créer deux entreprises dans le secteur agroalimentaire.

Jonathan Robin a décidé de quitter l’entreprise familiale pour créer deux entreprises dans le secteur agroalimentaire.

Jonathan Robin a décidé de quitter l’entreprise familiale pour créer deux entreprises dans le secteur agroalimentaire.

Après avoir occupé pendant près de 16 ans la vice-présidence du Groupe Robin, Jonathan Robin a décidé de quitter l’entreprise familiale pour se lancer dans le secteur agroalimentaire. 


« J’ai 42 ans. Je suis un gars de défi et de développement. Aujourd’hui, je veux faire des affaires dans un domaine différent de celui de la construction. Le milieu agroalimentaire est un secteur qui me passionne beaucoup », a indiqué en entrevue au COURRIER Jonathan Robin. 

Parallèlement à ses nouvelles activités, cet entrepreneur dans l’âme demeure actionnaire du Groupe Robin.

Sans dévoiler de détails sur ses nouveaux projets professionnels, M. Robin compte démarrer une première entreprise en novembre en association avec deux partenaires. Une seconde entreprise, toujours dans le secteur agroalimentaire, devrait voir le jour en mars 2019 dans laquelle il sera l’unique actionnaire. 

« Cela fait maintenant deux ans que je consacre une partie de mon énergie à mettre sur pied ces deux nouveaux projets d’entreprises en collaboration avec Saint-Hyacinthe Technopole. Comme je suis un Maskoutain, ces deux entreprises seront installées à Saint-Hyacinthe », garantit Jonathan Robin.

Des gazons à la direction

Jonathan Robin a occupé son premier emploi dans l’entreprise dirigée par son père, Robert Robin, en 1988. 

« À 12 ans, j’ai reçu mon premier chèque de paye en tondant des gazons », se souvient-il amusé.

Avec le recul, ce dirigeant bien connu du milieu d’affaires maskoutain est fier du développement fulgurant de l’entreprise fondée par son père en 1975. « Je me rappelle qu’en 2000, nous étions seulement 10 employés. Aujourd’hui, c’est environ 200 personnes qui travaillent à temps plein pour le Groupe Robin. » 

Voyage familial en Nouvelle-Zélande

En janvier 2018, Jonathan Robin, sa conjointe et ses deux enfants ont pris le large pour s’établir pendant cinq mois dans la ville d’Auckland en Nouvelle-Zélande.

« Ce voyage familial et culturel m’a permis de suivre là-bas une formation universitaire en langue. Lorsque nous sommes revenus le 5 mai, c’était le moment pour moi de prendre une décision importante. Soit je retrouvais mon poste de coprésident du Groupe Robin, soit je consacrais mon énergie à la réalisation de mes projets », raconte Jonathan Robin.

Celui-ci est convaincu que le Groupe Robin, maintenant dirigé par sa sœur Nellie, a de belles années devant lui.

« Je suis enthousiaste pour l’avenir de l’entreprise familiale. Depuis 2011, le Groupe Robin a acquis des terrains. Ces acquisitions donneront de l’ouvrage pour les 15 prochaines années au Groupe Robin », termine Jonathan Robin. 

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