Dans un avis aux médias lancé samedi, Chantal Goulet, membre de son équipe, avait d’abord annoncé que M. Michon allait donner une conférence de presse pour faire « une annonce importante ». Mais quelques jours après, elle diffusait un second communiqué, cette fois pour annuler l’événement.
« Moi, j’ai été membre de l’exécutif du Parti québécois durant 10 ans et j’ai toujours travaillé en équipe. Mais les membres de l’exécutif ont choisi d’appuyer un autre candidat, et pour éviter tout conflit, j’ai décidé de me retirer », a-t-il expliqué lorsque joint par le COURRIER.
Il a précisé que c’est au moment où Daniel Breton a tenu sa propre conférence de presse qu’il avait appris que c’est ce candidat que l’exécutif avait décidé d’appuyer. « Les gens de l’exécutif ne m’avaient pas informé de ça », a-t-il ajouté, précisant toutefois que personne n’avait fait pression sur lui pour qu’il abandonne la course.
Il a mentionné qu’au cours du long congé de la fête nationale, il avait eu l’occasion de bien évaluer la situation avec les membres de son équipe. « Je ne vous dirai pas que je ne suis pas déçu : ça faisait quand même un an que j’avais manifesté à l’exécutif mon intérêt à être candidat. Mais je n’ai pas réussi à faire lever le monde et je ne ferai pas campagne envers et contre tous. Je ne me présentais pas contre quelque chose, mais bien pour bonifier ce qu’on a fait ces dernières années au Parti québécois. Nous avons bâti un très bon programme, axé sur le monde », a conclu Sylvain Michon.
Il avait vécu sa première expérience comme candidat à l’investiture du PQ dans Saint-Hyacinthe il y a dix ans, un scrutin qu’avait remporté Émilien Pelletier, élu par la suite député de Saint-Hyacinthe le 8 décembre 2008.