28 juin 2018 - 00:00
Saint-Dominique
Nouvelle porcherie dans le 9e Rang
Par: Benoit Lapierre
Le projet de porcherie de Denis Chagon a été exposé par Jacques Gilbert, ingénieur, à un petit groupe de citoyens de Saint-Dominique qui n’ont formulé ni question ni remarque.

Le projet de porcherie de Denis Chagon a été exposé par Jacques Gilbert, ingénieur, à un petit groupe de citoyens de Saint-Dominique qui n’ont formulé ni question ni remarque.

Le projet de porcherie de Denis Chagon a été exposé par Jacques Gilbert, ingénieur, à un petit groupe de citoyens de Saint-Dominique qui n’ont formulé ni question ni remarque.

Le projet de porcherie de Denis Chagon a été exposé par Jacques Gilbert, ingénieur, à un petit groupe de citoyens de Saint-Dominique qui n’ont formulé ni question ni remarque.

Un nouvel élevage porcin s’ajoutera bientôt sur le territoire de Saint-Dominique, plus précisément sur la propriété de Denis Chagnon, un producteur laitier dont la ferme est située au 1164, chemin du 9e Rang.


Le projet de M. Chagnon a fait récemment l’objet d’une séance publique de consultation à Saint-Dominique, tel que le prévoit la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme à l’égard des projets de porcherie.

M. Chagnon investira environ 700 000 $ dans la construction d’un bâtiment d’une capacité de 2000 porcs destiné à l’engraissement de porcelets de 20 kg, jusqu’à l’atteinte d’un poids de 107 kg.

À la demande de la municipalité de Saint-Dominique, c’est la MRC des Maskoutains qui s’est chargée de la consultation publique. La séance a été organisée et tenue par une commission formée de la préfet Francine Morin et des maires Robert Houle, de Saint-Dominique, et Claude Vadnais, de Saint-Liboire.

À peine une poignée de citoyens ont assisté à cette rencontre au Pavillon des loisirs et les promoteurs n’ont eu à répondre à aucune question du public, un signe que leur projet est bien reçu par le milieu.

L’ingénieur associé au projet, Jacques Gilbert, y est allé d’une brève présentation des équipements prévus, en insistant sur le respect des facteurs de mitigation des odeurs de lisier. Il a notamment souligné que le voisin le plus proche du site se trouvera à une distance de 209 m des installations, ce qui respecte la norme minimale de 198,2 m, sans le facteur vent. Avec les vents dominants, l’éloignement atteint 500 m, alors que la norme est de 475,7 m. Le réservoir d’entreposage du lisier se trouvera sur un autre site et sera muni d’un toit. M. Gilbert a qualifié le projet de « moderne, respectueux des règles du développement durable et des nouvelles normes de bien-être animal ».

Denis Chagnon prévoit lancer les travaux à la fin de l’été, lorsque toutes les étapes d’approbation du projet auront été complétées. 

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