Il cible cinq engagements précis, dont deux concernant les centres de la petite enfance (CPE) : divulguer les besoins en CPE, chose que le ministère de la Famille refuse de faire, affirme-t-il, et ouvrir le nombre de places nécessaires en garderie d’ici 2022.
M. Breton décoche une flèche à l’endroit du gouvernement libéral en promettant que, si son parti est élu le 1er octobre, il va laisser les villes et les municipalités décider avec les commissions scolaires de leurs besoins plutôt que de « laisser le pouvoir décisionnel dans les mains de gens qui ne connaissent pas les besoins ». Il prend en exemple l’école secondaire annoncée plus tôt ce mois-ci malgré des besoins considérés comme criants au primaire. Du même souffle, il promet de construire de nouvelles salles de classe d’ici 2022, autant à Saint-Hyacinthe qu’à Saint-Pie, Saint-Simon et Saint-Dominique.
Le cinquième engagement local du candidat Breton est la création d’un campus de l’Université de Montréal « digne de ce nom » à Saint-Hyacinthe, sans mentionner d’échéance précise.
Il a aussi souligné que « la gratuité scolaire est de plus en plus un enjeu qu’on entend au Québec » et que le PQ allait « reconnaître que la gratuité scolaire de la maternelle à l’université est un objectif légitime ». Ce changement de cap a été voté en congrès l’an dernier, souligne l’ancien ministre du gouvernement Marois qui s’était contenté d’indexer les frais de scolarité au lendemain de la crise étudiante de 2012.
Daniel Breton promet d’autres annonces pour la circonscription tout au long de la campagne et indique que le lancement officiel du local électoral du PQ, situé au 1605, rue Saint-Antoine à Saint-Hyacinthe, aura lieu mercredi dès 18 h 30.