« Le gouvernement libéral, en mode austérité, a coupé la somme astronomique d’un milliard de dollars dans le réseau de l’éducation! C’est un choix politique inacceptable! », lance la candidate. Selon elle, les conséquences de ce « désinvestissement » incluent la hausse du nombre d’élèves par classe, la diminution du personnel professionnel spécialisé, les piètres conditions d’enseignement et la vétusté de plusieurs établissements scolaires. Les compressions en question seraient responsables de la rentrée « chaotique » à l’école Larocque la semaine dernière ainsi que de « l’état lamentable de nos établissements scolaires », martèle la candidate solidaire.
Pour définitivement remédier à ce type de situation, la plateforme de QS mise sur une école à la portée de tous sans égard à la situation particulière de chacun. Des propositions telles que la gratuité scolaire complète des CPE aux universités, le réinvestissement de fonds publics dans les écoles publiques, l’abolition du financement des écoles privées, la réduction du nombre d’élèves dans les classes, le retour des services à l’élève ainsi que l’abolition de frais afférents sont au programme afin d’assurer à tous « une éducation accessible, publique et gratuite ».
« Comme chaque parent au Québec, je vis cette rentrée scolaire en composant avec les frais exigés : on estime que la seule rentrée à l’école primaire coûte en moyenne 560 $ par enfant, sans compter annuellement ce qu’il en coûte pour le service de garde […]. À Québec solidaire, on veut une véritable gratuité scolaire », déclare Marijo Demers.