Criminologue de formation, celui qui avait quitté la politique municipale à la suite de sa nomination à la Commission de police du Québec avait tenté de se faire réélire dans le district Sainte-Rosalie contre Léon Plante en 2005. En vain.
Il se présentait alors comme un conseiller positif, résolument tourné vers l’avenir afin que la municipalité puisse progresser au même rythme que Drummondville et Granby au plan résidentiel et industriel. « Il me semble qu’on piétine parfois au lieu d’avancer », avait-il confié en entrevue au COURRIER.
En plus de son implication politique et des préoccupations qu’il portait aux jeunes délinquants, Jean-Paul Poirier a entre autres siégé aux conseils d’administration de la caisse Desjardins et du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe.
Comme il se doit en pareilles circonstances, la Ville de Saint-Hyacinthe a rendu hommage à l’ancien élu municipal. Le maire Claude Corbeil a parlé du disparu en termes éloquents.
« M. Poirier était un homme profondément attaché à sa communauté, impliqué dans plusieurs causes et organisations, et ce, jusqu’à la fin de sa vie. Il a laissé sa marque dans notre communauté », a-t-il déclaré, tout en offrant ses sincères condoléances à toute la famille de Jean-Paul Poirier.
Le drapeau des armoiries a été mis en berme devant l’hôtel de ville et il le restera jusqu’aux funérailles prévues le 16 décembre, alors qu’une liturgie de la Parole sera célébrée au Mausolée Lalime de la rue Girouard Ouest.
Jean-Paul Poirier laisse entre autres dans le deuil son épouse Claudette, ses enfants Rémy et Dominique ainsi que deux petits-enfants.