Une bourse de 10 000 $ a été remise à Kévin Richard de Saint-Jude et une seconde d’un même montant a été octroyée à Marc-Antoine Pelletier et Emmanuelle Plante de Saint-Hyacinthe.
« Notre relève agricole est prometteuse à bien des égards. Nous avons reçu onze dossiers de candidatures étoffés et de grande qualité. Cette bourse permet de couvrir des coûts de production non soutenus par certains programmes », a indiqué Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains.
Le dévoilement des gagnants se tenait dernièrement au Centre culturel Humania en présence des nombreux partenaires de la Bourse agricole.
« Soutenir la relève sera toujours une priorité de la Fondation du Salon de l’agriculture. La Bourse agricole est une excellente façon de propulser de jeunes entrepreneurs agricoles vers le succès », a mentionné André Cécyre, président du Salon de l’agriculture.
Élevage de poules pondeuses
Agroéconomiste, Kévin Richard a fait l’acquisition d’une petite terre agricole à La Présentation dans le but d’y bâtir un poulailler. Cette installation sera destinée à l’élevage de 14 000 poules pondeuses.
Pour démarrer son entreprise, M. Richard a eu la main heureuse puisque le mois dernier, il fut récipiendaire du Programme d’aide au démarrage de nouveaux producteurs d’œufs. Ainsi, Kévin Richard a obtenu un droit de production à vie de 6000 unités de quota de poules pondeuses. « Pour compléter mon élevage, je compte louer 6000 poules et en acquérir 2000 », a précisé M. Richard. La bourse de 10 000 $ aidera cet agriculteur à financer ses futures installations.
Culture de la camerise
L’autre récipiendaire est un couple de cultivateurs propriétaire d’une exploitation agricole située sur le chemin du Rapide-Plat Nord à Saint-Hyacinthe.
En 2016, Marc-Antoine Pelletier a repris la ferme familiale qui représente 32 hectares sur lesquels se partage la culture du seigle, du maïs et du soya. Avec sa conjointe Emmanuelle Plante, il a décidé de se lancer dans la culture de la camerise biologique.
« Nous avons converti 15 hectares de nos terres pour implanter un verger de camerises », a indiqué en entrevue au COURRIER M. Pelletier, copropriétaire de la ferme Les Délices du Rapide.
La camerise est un fruit très riche en antioxydants qui ressemble par sa couleur à un bleuet.
Pour commercialiser ces petits fruits, un kiosque sera installé à la ferme et le site sera ouvert à l’autocueillette.
Cette bourse de 10 000 $ servira à l’acquisition d’équipements de conditionnement pour le nettoyage et l’ensachage des camerises. « Nous comptons vendre notre produit sous forme congelé pour les épiceries locales et les transformateurs », a souligné M. Pelletier.
Les onze participants de ce concours recevront chacun une bourse à la formation d’une valeur de 200 $ offerte par le Réseau Agriconseils de la Montérégie. Depuis la création de ce prix il y a 10 ans, 25 jeunes agriculteurs ont bénéficié de ce prix.