Ce nouveau regroupement a eu comme conséquence la dissolution de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe qui a cessé ses activités en juin 2018.
« Notre objectif est de regrouper les courtiers immobiliers dans un nouveau modèle associatif provincial qui deviendrait la seule organisation québécoise vouée à la promotion de notre profession ainsi qu’à la défense et à la protection de nos intérêts auprès des instances gouvernementales », a indiqué dans un communiqué Christiane St-Jean, coprésidente de l’APCIQ.
Le siège social de l’APCIQ est situé à Québec. L’Association possède deux filiales, la Société Centris, qui opère le site Web Centris.ca, et le Collège de l’Immobilier du Québec.
« Ce projet de nouvelle association démontre le dynamisme du milieu », estime le courtier immobilier Stéphane Arès. Celui-ci a occupé pendant trois ans les fonctions de président de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe.
Selon cet agent immobilier, l’autorisation de l’Association canadienne de l’Immeuble (une association qui regroupe les 90 chambres et associations immobilières au Canada) est requise pour permettre à l’APCIQ de prendre son envol.
Augmentation des ventes
Mi-janvier, la Fédération des chambres immobilières du Québec a publié le bilan 2018 du marché immobilier résidentiel dans la province.
D’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers, 610 ventes résidentielles ont été réalisées au cours de l’année dans l’agglomération de Saint-Hyacinthe. Ceci représente une augmentation de 15 % par rapport à 2017.
« L’année 2018 a été marquée par une forte augmentation des ventes dans la copropriété et les plex », souligne Stéphane Arès à titre de vice-président de la Fédération des chambres immobilières du Québec.
Plus précisément, 393 maisons de type unifamilial ont changé de main en 2018 sur le territoire, soit une hausse de 6 % par rapport à l’année précédente. Le prix moyen des transactions pour cette catégorie de résidence était de 243 351 $.
Concernant les logis en copropriété, on compile 134 ventes, soit une augmentation significative de 35 %. Le prix moyen des transactions se chiffrait à 184 746 $.
Quant aux immeubles de 2 à 5 logements, on dénombre 81 transactions, soit une hausse appréciable de 35 %. Le prix moyen des transactions pour ce type de logis était de 267 298 $.