Je vais me permettre d’emprunter le titre d’une page Facebook à laquelle je suis abonné et qui compte parmi mes préférées. Elle présente et partage des photos, archives personnelles et documents historiques qui sont autant de façons de nous faire connaître ou de revivre le passé de notre ville, les bons comme les moins bons moments.
La page « T’es Maskoutain si… » ainsi que les médias de la ville, à commencer par LE COURRIER, le Centre d’histoire et de nombreux citoyens ont publié et partagé des photos et des témoignages du terrible incendie qui a ravagé ce qui fut la Place Frontenac. Ce partage fait en sorte que les générations futures auront une meilleure idée de ce qui constituait le cœur de notre ville à différentes époques. Personne aujourd’hui n’a de souvenir du terrible incendie de 1903, du pont couvert de la Concorde ou des gigantesques locomotives à vapeur qui embrumaient la gare. Mais les documents ainsi partagés peuvent nous aider à comprendre notre histoire passée et celle qui continue de s’écrire.
« T’es Maskoutain si… » tu te souviens de la taverne à Willy, des jouets et des boîtes de modèles à coller qui s’empilaient jusqu’au plafond de la boutique Brabant ou des floaters qu’on dégustait au restaurant du Woolworth en bas de la ville pendant que nos parents faisaient les courses sur la Cascade. « T’es Maskoutain si… » tu te souviens des cheminées de la Penman’s, de la taverne Grand Tronc et qu’il faisait toujours trop chaud au troisième étage de la bibliothèque municipale.
Ainsi, dans le futur, nous serons Maskoutains si… nous nous souvenons de ce qu’il y avait derrière le marché avant l’incendie de 2019. Et dans le présent, nous sommes Maskoutains si… nous honorons notre devoir de mémoire et nous montrons solidaires des victimes de ce drame.