La taxe foncière générale représente bien cette réalité, le conseil municipal n’en ayant augmenté le taux que d’un cent, celui-ci passant de 59 cents à 60 cents du 100 $ d’évaluation. La taxe foncière sur les immeubles non résidentiels grimpe de deux cents, de 95 à 97 cents du 100 $, tandis que la taxe foncière agricole est majorée de 55 à 56 cents. À cela s’ajoutent six taxes foncières spéciales de financement – divers travaux de voirie, réfection du barrage Georges-Maurice et achat d’appareils respiratoires – dont le taux combiné est majoré de 10,8384 cents à 11,6458 cents du 100 $ d’évaluation.
Pour le paiement des dépenses d’exploitation de l’usine d’épuration des eaux usées, la compensation est augmentée de 305 $ à 405 $ pour chaque propriété raccordée au réseau d’égout. Enfin, pour la gestion des matières résiduelles, le tarif est ajusté de 125,16 $ à 126,02 $ par unité d’habitation.
Un certain nombre d’interventions dans le réseau routier sont prévues au programme triennal d’immobilisations 2019-2020-2021, mais au moment de l’adoption du budget, elles n’avaient pas encore été chiffrées. « Nous sommes en train de regarder tout ça », a indiqué le maire de Saint-Valérien, Daniel Paquette. Il a précisé que la municipalité prévoyait d’abord restaurer tous les fossés de la municipalité en 2019 et 2020, ce qui va de pair avec l’application d’une nouvelle réglementation sur le maintien de bandes riveraines végétales le long des fossés et cours d’eau. Des travaux de réfection dans les rues du Coteau, des Cèdres, Leclerc et 1re Avenue sont aussi au menu, ce qui inclut le repositionnement de l’égout pluvial à certains endroits. Constamment en quête de subventions pour combler ses besoins, Saint-Valérien a retenu les services d’une consultante, Ève-Mary Thaï Thi Lac, qui explorera pour elle tous les programmes ministériels dont la municipalité pourrait profiter.