Francis Yergeau : la peine attendra
Le Valois Francis Yergeau, reconnu coupable en décembre d’avoir tué Martin Bélair, copropriétaire du Cabaret Flamingo, et Nancy Beaulieu, sa gérante, ne connaîtra pas sa peine avant le 26 juillet. Si la Couronne avait initialement demandé qu’il subisse deux peines de prison à perpétuité avec une période d’inéligibilité de 25 ans de façon consécutive (ce qui ramènerait à 50 ans avant de pouvoir faire une demande de libération conditionnelle), les procureurs se sont ravisés : on demande maintenant que les peines soient subies de façon concurrente, comme ce que demande la défense. Ce changement de position est notamment attribué au nom de la « parité de sentence » puisque le complice de Yergeau, Guiseppe de Leto, a obtenu cette même peine.
Toutefois, le juge Daniel Royer n’était pas prêt à entériner cette suggestion de peine et a débattu avec les deux parties sur la possibilité de suivre la même voie que celle empruntée par le juge François Huot en février (qui a ordonné une peine de prison à vie sans possibilité de libération avant 40 ans pour Alexandre Bissonnette, meurtrier de la mosquée de Québec) et de donner une période d’inéligibilité située quelque part entre 25 et 50 ans selon ce qu’il considère « équitable » vu les circonstances. Le représentant de la Procureure générale du Québec, Me Maxime Larose, et l’avocat de la défense de Yergeau, Me Mathieu Rondeau-Poissant, auront jusqu’au 29 mai pour remettre un mémoire au juge Royer pour leur exposer leurs arguments sur cette question. Les parties seront de nouveau convoquées en cour le 26 juillet pour entendre la décision du juge.
Les proches des victimes présents à l’audience ont vivement exprimé leur insatisfaction à l’idée d’encore étirer les délais avant de connaître la sentence pour le meurtrier du couple qui gérait le Flamingo.
Changement d’avocat pour Steve Gaudette
Steve Gaudette, ce Maskoutain accusé d’avoir tué Denis Chassé en juillet dernier dans le tunnel piétonnier Laframboise, ne retient plus les services de Me Stéphane Comtois, selon nos informations. Ce dernier avait précédemment fait savoir qu’il était placé en situation de conflit d’intérêts étant donné que certains témoins qui seront potentiellement appelés dans l’affaire sont aussi ses clients. C’est Me Marie-Eve Demers qui reprendrait donc le dossier qui doit revenir au palais de justice de Saint-Hyacinthe le 30 mai.
Vol d’une œuvre aux Galeries St-Hyacinthe
Cette fin de semaine se tenait le 19e Exposium de peinture aux Galeries St-Hyacinthe, auquel ont participé 55 artistes venus de partout au Québec. L’expérience n’a pas été agréable pour tout le monde alors qu’une œuvre de Véronique Vallières est disparue sans laisser de trace. Malgré la sécurité en place et des caméras surveillant l’endroit, il n’a toujours pas été possible de retrouver celui ou celle qui a pu partir avec l’œuvre en question. Un rapport de police a été demandé et les Galeries St-Hyacinthe ont offert de payer l’artiste pour la valeur de son œuvre perdue. André Brochu, directeur général des Galeries, assure qu’en 19 ans, c’était la première fois qu’une œuvre se faisait voler à l’Exposium.
Introduction par effraction à Saint-Pie : une personne arrêtée
Le 25 avril, les policiers de la Sûreté du Québec ont arrêté un individu à la suite d’une introduction par effraction commise dans un dépanneur de Saint-Pie au cours de la nuit. Le suspect, un homme de 44 ans bien connu des policiers, a été localisé vers 6 h à Saint-Germain-de-Grantham en voiture. Il a été arrêté pour introduction par effraction, les policiers ont saisi son véhicule et ont récupéré les biens qu’il a volés lors de son délit : des billets de loterie, de l’argent et des cigarettes. Il a par la suite comparu au palais de justice de Drummondville.
Une femme tabassée par un Maskoutain
Le Maskoutain Patrick Dupré, 39 ans, a été accusé de voies de fait sur une femme de Sherbrooke qu’il a rencontrée sur un site de rencontre. Après quelques rencontres qui se sont bien passées, Dupré se serait montré jaloux et violent et aurait agressé sa victime qui est parvenue à se réfugier dans le garage pour appeler la police, selon la victime. Patrick Dupré avait de lourds antécédents judiciaires de violence conjugale et de problèmes de consommation. En début de semaine au palais de justice de Sherbrooke, on lui a refusé sa remise en liberté conditionnelle.