Pour boucler le budget de l’année 2019, la dernière du rôle triennal d’évaluation en vigueur, les élus ont d’abord ajusté le taux de la taxe foncière de base de 59,7 cents à 62,22 cents du 100 $ d’évaluation (+4,2 %). Ils ont aussi maintenu la taxe spéciale « chalet des loisirs » au taux de 0,91 cent, augmenté la taxe « rétrocaveuse » (achat) de 0,41 cent à 0,51 cent, mais abaissé la taxe spéciale « centre sportif » de 3,56 à 3,38 cents. Tout cela fait en sorte que le taux combiné des taxes foncières passe de 64,58 cents à 67,02 cents du 100 $ d’évaluation (+2,44 cents ou 3,7 %). Quant à la taxe foncière sur les terrains vagues, son taux diminue de 1,30 $ à 1,2444 $ du 100 $ d’évaluation.
En ce qui a trait aux taxes de services, on note que la taxe spéciale « aqueduc » est majorée de 208,15 $ à 230,25 $ par unité d’occupation, mais que la compensation pour l’exploitation du réseau diminue, elle, de 276,51 $ à 248,50 $ par unité. Pour le réseau d’égout, c’est le contraire : la compensation grimpe de 82,45 $ à 132,11 $ (+60 %), et cela en raison des prochaines dépenses liées aux équipements. Enfin, le tarif global pour la gestion des matières résiduelles augmente légèrement, de 118,14 $ à 119,58 $.
Le remplacement de la station d’épuration des eaux usées, un projet en préparation depuis au moins trois ans, est toujours inscrit au programme triennal des dépenses en immobilisations et demeure prioritaire en 2019. La municipalité a procédé à un second appel d’offres pour les services professionnels en vue de l’octroi du contrat cette année. Pour le reste, tout dépend de l’obtention d’une subvention gouvernementale dont la municipalité est toujours à la recherche. Le coût véritable du projet ne sera connu qu’après la confection des plans et devis. Pour l’instant, il demeure estimé à 4 M$, a précisé la directrice générale, Véronique Piché.