À la paroisse de Sainte-Marie-Madeleine, 348 des 2179 électeurs inscrits sur la liste référendaire se sont déplacés dimanche dernier pour faire leur choix une semaine à l’avance, ce qui correspond à un taux de participation de 15,97 %. « C’est une belle participation malgré le beau temps. C’est signe qu’il y a de l’intérêt », a commenté le maire Gilles Carpentier en annonçant les résultats.
Au village de Sainte-Madeleine, ce sont 222 électeurs sur 1751 inscrits qui se sont déplacés pour aller voter le 26 mai, ce qui donne un taux de participation de 12,68 %. Le 2 juin, les gens de Sainte-Madeleine pourront voter entre 10 h et 20 h à la salle des Chevaliers de Colomb, sise au 1025, rang Saint-Simon, tandis que pour les résidents de Sainte-Marie-Madeleine, le vote se déroulera aux mêmes heures à l’école Saint-Joseph-Spénard, du 150, rue du Cinquantenaire.
Le référendum fait suite au dépôt, au mois de mars, des résultats d’une étude sur les implications d’un regroupement, laquelle a été réalisée en collaboration avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Les citoyens peuvent consulter le document en naviguant sur le site web de leur municipalité.
On y rappelle que le Village et la Paroisse se trouvaient déjà, en 1996, parmi les municipalités identifiées par le gouvernement du Québec comme étant des candidates à une fusion. Sainte-Madeleine et Sainte-Marie-Madeleine étaient visées dans le volet 1 de la Politique de consolidation des communautés locales (ensembles de moins de 10 000 habitants) visant à améliorer leur capacité financière et administrative et à optimiser le partage des ressources. C’est dans ce contexte qu’une première étude avait été réalisée par le Ministère en 1998 afin d’évaluer les impacts financiers et fiscaux d’un regroupement de l’ensemble village-paroisse Sainte-Madeleine / Sainte-Marie-Madeleine. « Cette étude, pour laquelle il n’y a eu aucune suite, présentait un scénario financier viable pour les deux municipalités avec l’application d’une mesure d’harmonisation permettant d’atténuer une légère hausse de la charge fiscale pour les contribuables de la Paroisse. »
Finalisée 23 ans plus tard, la nouvelle étude, basée sur les données financières 2017, indique que la charge fiscale de tous les contribuables diminuerait après le regroupement, sauf dans le secteur commercial « village ».