Au Québec, ces sommes destinées au Conseil de recherches avicoles du Canada permettront de soutenir financièrement la Chaire en recherche avicole de la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de l’Université de Montréal et la Chaire de recherche sur les stratégies alternatives d’alimentation des porcs et des volailles de l’Université Laval.
La Chaire de recherche avicole de la FMV est pilotée par la Dre Martine Boulianne. Celle-ci doit déposer ses projets et ses demandes de financement auprès du Conseil de recherches avicoles du Canada.
« Nos travaux porteront sur le développement de nouvelles méthodes de contrôles de l’entérite nécrotique [une maladie qui affecte des lots de poulets], dont des vaccins, en utilisant des techniques génomiques », explique la Dre Boulianne.
Pour annoncer cet apport financier, la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, avait fait le déplacement à Saint-Hyacinthe.
« Pour la poursuite de ses travaux, le Conseil de recherches avicoles du Canada a sondé les producteurs de volailles canadiens en 2017. Ils veulent davantage d’alternatives à l’utilisation des antibiotiques, mieux protéger l’environnement et améliorer le bien-être de la volaille, a indiqué la ministre Bibeau. De plus en plus de consommateurs veulent des aliments de production durable, éthique et locale. »
La ministre a profité de son passage à la FMV pour visiter des laboratoires de recherche.
Objectifs de l’aide financière
Obtenu dans le cadre du programme Agri-science du Partenariat canadien pour l’agriculture, le montant de 8,24 M$ aura trois objectifs.
Il permettra de faire avancer la recherche sur la résistance aux antimicrobiens et de développer de nouvelles alternatives aux antibiotiques comme des vaccins, de nouveaux aliments et des formules probiotiques.
Il servira également à améliorer la santé et le bien-être des poules et des dindes pondeuses par le biais du développement de nouveaux poulaillers et de meilleurs outils de détection des virus. Finalement, ce montant sera utilisé pour développer de meilleures pratiques de gestion à la ferme afin d’améliorer la salubrité des aliments et d’accroître la confiance des consommateurs.