13 juin 2019 - 13:57
L’Imprimerie Martin ferme ses portes
Par: Jean-Luc Lorry
Située sur la rue Brunette Ouest à Saint-Hyacinthe depuis 1970, l’Imprimerie Martin a fermé ses portes dernièrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Située sur la rue Brunette Ouest à Saint-Hyacinthe depuis 1970, l’Imprimerie Martin a fermé ses portes dernièrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Véritable institution du quartier Saint-Joseph, l’Imprimerie Martin a fermé définitivement ses portes après 49 ans de bons et loyaux services en travaux d’impression de petits volumes.

Raymond Martin a fondé son entreprise en 1970 dans le sous-sol de sa maison. Décidé à prendre une retraite bien méritée, M. Martin avait vendu son entreprise en septembre 2016 à l’Imprimerie Dumaine, un autre imprimeur maskoutain devenu au fil des années un partenaire d’affaires.

Environ 60 % du chiffre d’affaires d’Imprimerie Martin était des contrats d’impressions donnés par l’Imprimerie Dumaine. L’Imprimerie Martin était spécialisée dans l’impression de divers documents commerciaux comme du papier à en-tête, des factures ou des cartes professionnelles.

En janvier, l’Imprimerie Dumaine a été cédée à Impression Paragraph, une entreprise solidement implantée dans l’arrondissement Saint-Laurent.

En entrevue au COURRIER, le chef de la direction d’Impression Paragraph, Martin Lépine, a mentionné que, lors de la transaction, son entreprise ne souhaitait pas opérer deux sites de production à Saint-Hyacinthe, soit celui de l’imprimerie Dumaine sur l’avenue Trudeau et celui de l’Imprimerie Martin sur la rue Brunette Ouest.

« Notre objectif aujourd’hui est de faire croitre l’Imprimerie Dumaine en demeurant à Saint-Hyacinthe et en créant des emplois », a souligné M. Lépine. L’Imprimerie Martin employait deux personnes. Son responsable, Yves Richard, et un second employé, Martin Demers, qui travaillent maintenant pour le compte d’Imprimerie CIC à Saint-Pie.

C’est avec un brin de nostalgie que Raymond Martin a vu la pancarte à vendre être installée devant son ancienne entreprise.

« Je demeure en face de l’imprimerie. Cela me fait quelque chose de voir que l’entreprise que j’ai créée a fermé ses portes. Je suis passé aujourd’hui à autre chose en profitant de ma retraite », indique Raymond Martin.

« À l’époque, je fournissais mon quartier en impression commerciale où mes clients tenaient des commerces et de petites entreprises industrielles », poursuit-il.

La bâtisse d’Imprimerie Martin est actuellement en vente pour un montant de 239 900 $ incluant quelques équipements évalués à plus ou moins 10 000 $.

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