Cette année le thème choisi était d’aménager une terrasse dite gourmande devant l’entrée principale de l’Institut.
Comme le mot « oleris » signifie plantes comestibles en latin, ce nouvel aménagement se compose de zones potagères et de zones de plantation ornementale.
Le jardin Oleris se divise en trois secteurs. La zone bistro offre à la communauté étudiante et au corps professoral un environnement agréable pour partager un repas ou se détendre à l’extérieur des bâtiments. Cette section compte trois tables pouvant recevoir jusqu’à 24 personnes.
La zone lunch où il est également possible d’y manger est entourée de bacs potagers et chacune des trois tables sera séparée par des haies de bleuets pour offrir un peu d’intimité.
La zone « Foodscaping » démontre qu’il est possible d’intégrer des plantes potagères, comme des piments, des choux et des bettes à carde, dans un aménagement paysager.
Petite cohorte
La cohorte 2016-2019 du programme PCHO comptait 14 étudiants au départ. Pour la dernière année d’études qui se conclue par la réalisation d’un jardin à thème, ils n’étaient plus que quatre.
Selon l’ITA, les raisons invoquées par ces étudiants de quitter ce programme étaient variées, comme une réorientation de carrière, des raisons personnelles ou encore administratives.
« Il est normal de perdre des étudiants en cours de parcours scolaire. C’est la réalité de tous les établissements d’enseignement et pour tous les programmes offerts au Québec », indique dans un courriel Annie Marcotte, conseillère adjointe de la formation continue et de la promotion au campus de Saint-Hyacinthe de l’ITA. Même si la promotion de finissants 2018 du programme PCHO regroupait cinq étudiants, Annie Marcotte assure que l’avenir de ce programme n’est pas compromis. « Le nombre de demandes d’admission pour ce programme à l’ITA est constant depuis les dernières années », souligne Mme Marcotte.