Une symbiose industrielle est un réseau local d’organisations maillées entre elles par des échanges de matières résiduelles et autres ressources sous-valorisées.
Les retombées potentielles d’une démarche de symbiose sont la réduction du coût d’élimination des déchets ou encore l’amélioration de la performance environnementale.
L’homme d’affaires maskoutain Jonathan Robin, impliqué aujourd’hui dans le secteur agroalimentaire, encourage vivement cette initiative.
« L’économie circulaire fait partie de notre mode de pensée et nous sommes presque à zéro déchet organique présentement », mentionne Jonathan Robin, président de Station Agro-Biotech.
Cette entreprise basée dans le parc Olivier-Chalifoux regroupe sous un même toit Fixi Kombucha, la Distillerie Noroi, la Brasserie Olten ainsi que les installations de la Microbrasserie Le Bilboquet.
« Notre drêche de bière [résidu du brassage des céréales] est récupérée par un agriculteur pour nourrir ses animaux et nos distillats [rejet de distillation] sont réutilisés pour la production de produits dérivés tels les amers à cocktail », précise Jonathan Robin.
Le projet de symbiose industrielle s’adresse spécifiquement aux organisations du secteur agroalimentaire. Celles-ci seront recrutées par l’équipe de Symbiose et se feront proposer un accompagnement en quatre étapes : caractérisation des ressources en entreprise, synthèse des offres et demandes de ressources, identification de synergies potentielles et mise en relation avec de futurs partenaires d’affaires.
Ponctuellement, des ateliers de maillage seront organisés afin de répondre aux enjeux identifiés par l’équipe de la Symbiose, ses partenaires et le milieu des affaires.
« La mise sur pied de Symbiose agroalimentaire Montérégie est un moyen privilégié de répondre à quelques-unes des actions du Plan de développement de la zone agricole (PDZA) de la MRC, a indiqué lors du lancement Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains. Dans ce PDZA, la MRC affirme sa volonté d’être le laboratoire québécois de toutes les innovations agricoles, tant en termes économique, technologique et environnemental que social. »
Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier accordé dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions et des ententes avec la MRC des Maskoutains et Développement économique de l’agglomération de Longueuil.