Les améliorations constatées au cours de cette première année d’occupation apparaissent en effet appréciables. Déjà, « les planchers sont droits », a blagué la directrice de l’école, Maryse Gélinas, alors que l’ancien bâtiment, qui était situé sur le terrain voisin, a été démoli parce que ses fondations commençaient à s’enfoncer dans le sol. Le gymnase représente toutefois le clou de cette nouvelle construction puisqu’il devient la première pièce de toute l’école (qui comprend aussi les immeubles Saint-Jude, Saint-Louis et Saint-Bernard) à pouvoir accueillir l’ensemble des élèves. En plus d’un endroit privilégié pour la pratique du sport, c’est aussi un lieu de rassemblement intérieur dont s’est dotée l’école.
Des jeunes qui aiment leur milieu
Le nouvel environnement est visiblement parvenu à combler les élèves, qui ont accueilli avec le sourire les invités à cette inauguration, l’un d’eux souhaitant même la bienvenue « dans la plus belle école au monde ». La députée de Saint-Hyacinthe à l’Assemblée nationale, Chantal Soucy, a d’ailleurs rappelé toute l’importance d’offrir un « environnement sain et stimulant » aux élèves, mais aussi aux employés du milieu scolaire.
Comme preuve, la directrice de l’école a rapporté que l’impact de cette nouveauté s’est fait sentir jusque dans la présence des élèves en classe. Dans les semaines qui ont suivi le déménagement, Maryse Gélinas a même cru à une erreur informatique lorsqu’elle a jeté un coup d’œil aux absences, dont le nombre avait dégringolé!
L’aboutissement de cette construction est un bel exemple de « travail à l’unisson » avec la municipalité, a aussi commenté le maire Alain Jobin, alors qu’un échange de terrain avec la commission scolaire a été à la base du projet. « Nos gens sont fiers » de cette nouvelle infrastructure, a affirmé le maire de Saint-Barnabé-Sud.
Le président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, Richard Flibotte, y voit quant à lui une preuve d’une « communauté qui valorise l’éducation », l’un des récents mantras adoptés par la commission scolaire dans son plan d’engagement vers la réussite. La dernière construction neuve pour une école primaire sur le territoire remonte par ailleurs à 52 ans, a aussi fait remarquer M. Flibotte, avant de parler d’un « résultat final magnifique et novateur ».
S’il faut effectivement reculer loin dans l’histoire maskoutaine pour voir la construction d’une nouvelle école, les projets en ce sens s’accumulent néanmoins en ce moment. Un an après Saint-Barnabé, c’est maintenant au tour de Saint-Marcel de voir apparaître une nouvelle école au cœur du village. Les élèves ont pu découvrir leur nouvel environnement à la fin de l’année scolaire, alors que se déroulent en ce moment des travaux sur l’enveloppe extérieure. La démolition de l’ancien immeuble, lui aussi jugé trop vétuste pour être remis en état, est également prévue cet été. Le tout devrait être complété pour la rentrée à l’automne, puis suivra l’inauguration officielle. De plus, on sait qu’une autre école primaire verra le jour à Saint-Hyacinthe, au sud-ouest de la ville, dans environ trois ans, sans compter tous les autres projets d’agrandissement d’écoles qui sont dans les plans, ce qui représente toute une vague d’expansion pour le parc immobilier de la commission scolaire.