C’est la deuxième année que le Centre culturel Humania invite les artistes maskoutains à exposer leurs œuvres sur ses murs. Les six nouvelles expositions ont été choisies parmi 16 dossiers étudiés par le jury composé de Lorraine Savard, enseignante en arts plastiques et multimédias à l’École secondaire Saint-Joseph, et Manon Marchand, artiste peintre bien connue à Saint-Hyacinthe. Le jury a retenu des expositions aussi originales que différentes, qui seront toutes affichées pendant sept semaines au cours de l’année.
Interaction chromatique
L’aide-technicienne en loisirs Sofie Richer a donné un avant-goût des différentes expositions à venir au Centre culturel Humania. Celle en cours, Interaction chromatique, est signée de la main de Lucie Bergeron, designer intérieur de formation, qui s’est lancée dans une série de toiles abstraites de grand format. Ces œuvres sont « réalisé[e]s selon un processus qui comprend de nombreux choix aléatoires tant chromatiques que gestuels, motivés par l’émotion qui s’en dégage avec l’évolution du travail », mentionne Mme Richer, précisant que le jury a apprécié l’approche « mi-géométrique, mi-organique » de Lucie Bergeron. À noter qu’elle signe Otis sur ses œuvres, nom de jeune fille de sa mère, un clin d’œil qu’elle fait à Picasso qui a fait la même chose pour se faire connaître.
« Cette série est toujours en cours de réalisation et d’autres œuvres sont à venir dans les prochains mois », promet Mme Bergeron, qui présente au Centre culturel Humania 10 de ses créations récentes jusqu’au 30 septembre. On pourra ensuite revoir ses toiles colorées à la Bibliothèque T.-A.-St-Germain du 13 décembre au 12 janvier. La Maskoutaine admet consacrer de deux à trois semaines sur chacune de ses toiles et avoir un faible pour des plus grands formats, où elle laisse davantage aller son expression.
Cinq autres expositions
Par la suite, il sera possible de voir Charmants sous-produits, une exposition de Debbie Cormier qui a séduit le jury par « son humour, son clin d’œil à l’histoire de l’art, son sens critique et son côté ludique et social », mentionne Sofie Richer. Ceux qui ne peuvent pas attendre qu’elle soit exposée au Centre culturel Humania du 7 octobre au 25 novembre peuvent déjà voir ses créations à la Galerie 1855 à Saint-Hyacinthe.
Suivront les expositions Le tarot de Marseille en 22 images revisitées de Serge Rondeau du 9 décembre au 27 janvier, Amour de l’Atelier libre de peinture, juste à temps pour la Saint-Valentin du 10 février au 30 mars, Au cœur de la matière de Richard Fulham du 13 avril au 1er juin et Simplement nature de Claire Fafard du 15 juin au 3 août. Cette dernière clôture la programmation 2019-2020 avec « une production [de paysages] douce et apaisante », note Mme Richer.
Les curieux peuvent admirer gratuitement les œuvres exposées tous les jours, de 8 h à 21 h, au Centre culturel Humania Assurance situé au 1675, rue Saint-Pierre Ouest à Saint-Hyacinthe. Quant aux artistes intéressés, ils peuvent consulter le site de la Ville pour déposer un dossier pour l’année 2020-2021. Le service des loisirs est aussi à la recherche de volontaires pour faire partie du prochain jury qui aura à sélectionner les dossiers à retenir dans le cadre de ces expositions. Pour signaler son intérêt, il faut laisser ses coordonnées au service des loisirs de Saint-Hyacinthe.