Il s’agit maintenant d’une simple étude de faisabilité alors que, jusqu’ici, il avait été plutôt question de la confection d’un plan directeur de développement concernant ce même aéroport privé. Le lancement d’un appel d’offres sur invitation pour cette étude de faisabilité a été approuvé par le conseil des maires à sa séance du 11 septembre, mais sans qu’il y ait unanimité, comme cela devient coutume dans ce dossier.
Les maires Robert Houle (Saint-Dominique), Alain Jobin (Saint-Barnabé-Sud), Stéphan Hébert (Sainte-Hélène-de-Bagot), Daniel Paquette (Saint-Valérien-de-Milton) et Mario St-Pierre (Saint-Pie, deux voix au conseil) ont voté contre la résolution, qui a donc été adoptée à la double majorité par 19 voix contre 6, Saint-Hyacinthe possédant huit voix au conseil et un poids démographique qui lui assure toujours la majorité de la population, l’autre condition nécessaire pour remporter un vote à la MRC.
Le 11 octobre 2018, ces mêmes maires s’étaient prononcés une première fois contre l’idée d’une étude sur l’aéroport – le plan directeur -, un projet dont le coût ne devait pas excéder 30 000 $. Or, la seule soumission reçue, celle d’OCTANT Aviation, s’élevait à 49 990 $ avant taxes et le conseil l’avait finalement rejetée le 12 décembre 2018.
C’est donc un retour à la case départ, mais avec des objectifs moins ambitieux qu’au début. « Le plan directeur, c’était trop cher. Avec une étude de faisabilité, on devrait s’en tirer sous les 30 000 $ », a indiqué le directeur général de la MRC, André Charron. Il croit que le résultat de l’appel d’offres pourra être soumis aux élus pour décision à leur séance publique du 27 novembre.
La résolution du 11 septembre précise que la MRC doit conclure une entente préalable avec le propriétaire et exploitant de l’aéroport, Gabriel Chartier (Placements Gami), au sujet de l’étude. L’avenir de l’aéroport de la route 116 est une question qui préoccupe le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, depuis les élections municipales de 2017. Par la suite, il a fait en sorte que le dossier atterrisse sur la table du conseil de la MRC et qu’il prenne ainsi un caractère régional.