La traditionnelle « liste d’épicerie » présentée par le maire est ainsi centrée sur une demande qui tombe sous le sens : l’accroissement du financement fédéral. Cette posture est justifiée par le fait que « les interactions entre le gouvernement fédéral et les Municipalités sont, pour la plupart, tributaires d’ententes fédérales-provinciales », a expliqué M. Corbeil.
Les domaines prioritaires pour lesquels la Ville de Saint-Hyacinthe demande un soutien accru sont donc le logement abordable, l’adaptation aux changements climatiques, le renouvellement d’infrastructures comme le réseau d’égout, la sécurité ferroviaire et le transport collectif. Une demande supplémentaire d’autonomie pour « intervenir plus activement » dans la circulation et les activités sur les cours d’eau est également incluse dans la liste.
Notons que la Ville est aussi à la recherche de subventions des deux paliers de gouvernement pour des projets comme l’aménagement de sa nouvelle bibliothèque, et par extension le reste du pôle culturel, ou la revitalisation de la promenade Gérard-Côté. Cette demande se retrouvait d’ailleurs déjà dans la précédente liste de priorités municipales élaborée en vue de la dernière élection fédérale, en 2015. On y retrouvait également les projets du tunnel Casavant (4 M$ obtenus), du centre de congrès (0 $), la restauration du Marché public (0 $) et le développement de l’aéroport de Saint-Hyacinthe, dossier toujours à l’étude, mais du côté de la MRC.
Le maire Corbeil a conclu en incitant ses citoyens à s’exprimer démocratiquement en allant voter le 21 octobre.