Le candidat du Parti conservateur du Canada (PCC) a en effet usé ses patins à roues alignées, parcourant la circonscription de long en large pour cumuler 630 kilomètres, a-t-il mentionné. Entre les rencontres électorales organisées par différents organismes, une tournée des clubs FADOQ de la région et des conseils locaux des Chevaliers de Colomb, entre autres soirées communautaires diverses, l’horaire de campagne aura été particulièrement chargé, a soutenu Bernard Barré, qui n’en est pourtant pas à sa première expérience, loin de là. « Écoute, je ne pouvais pas en faire plus que ça. Peu importe le résultat, je vais pouvoir dormir sur mes deux oreilles après la soirée des élections parce que je sais que j’ai tout donné », a-t-il commenté ce mardi alors qu’il était de passage aux Galeries St-Hyacinthe avec Alain Rayes, le lieutenant politique des conservateurs au Québec.
Rejoignez le navire!
Amorçant un dernier sprint dans la campagne, les deux hommes ont appelé la population à envoyer « une délégation forte » d’élus conservateurs québécois à la « table des décisions ». Selon M. Rayes, tout indique que le pays se dirige vers un gouvernement conservateur, ce qui représente une « opportunité à saisir » pour des circonscriptions comme Saint-Hyacinthe-Bagot, particulièrement compte tenu de la qualité de la candidature de M. Barré.
Dans les faits, les intentions de vote nationales sont plutôt nez à nez entre conservateurs et libéraux ces jours-ci. Qu’à cela ne tienne, MM. Rayes et Barré complétaient ainsi le message du jour de leur chef, Andrew Scheer, qui a affirmé dans la capitale nationale que le PCC a « besoin de la nation québécoise » pour battre les libéraux le 21 octobre. Il faut dire que le candidat local a abondamment joué cette carte durant la campagne, lui qui s’était lancé dans la course notamment pour sortir Saint-Hyacinthe-Bagot de l’opposition, une posture occupée pendant 26 ans, a-t-il souvent rappelé. « On tourne en rond dans l’opposition. Ça n’avance pas », prétend en somme Bernard Barré. Seul un gouvernement conservateur pourra répondre aux demandes du Québec en matière d’immigration, remettre plus d’argent dans les poches des contribuables, et ce, sans intervenir sur la loi 21, a aussi rappelé Alain Rayes.