« Je pense que l’on se dirige vers une bataille à deux », prévoit René Vincelette, en entrevue au COURRIER.
Un coup de sonde mené le 2 octobre par la firme Recherche Mainstreet pour le compte de Groupe Capitales Médias place le Bloc en première position.
Au début du mois, Simon-Pierre Savard-Tremblay récoltait 35,9 % des intentions de vote, suivi par René Vincelette (30,9 %). À la suite de cette enquête, Bernard Barré (Parti conservateur) obtenait 16 %, suivi de Brigitte Sansoucy (NPD) avec 11 %.
Le site Web Qc125.com, qui est un modèle statistique de projection basé sur les tendances électorales, l’évolution démographique et les sondages politiques, suit la même tendance en accordant à sept jours des élections 36,9 % des intentions de vote au candidat bloquiste suivi du candidat libéral à 27 %.
Le Bloc dans la mire
René Vincelette estime que, pendant la campagne électorale, sa formation politique a dû justifier ses décisions prises lors des quatre années au pouvoir.
« Pour certains partis, c’est facile d’être en mode attaque sachant très bien qu’ils auront une influence éloignée, estime M. Vincelette. Le Bloc québécois me donne l’impression d’être théorique. De beaux concepts qui vont demeurer sans lendemain. »
L’une des données à considérer dans le sondage effectué par Recherche Mainstreet est le pourcentage d’indécis de 19 % dans le comté.
« Cette donnée vient démontrer que les dés ne sont pas jetés. Le résultat final pourrait être bien différent », croit René Vincelette.
Lors de sa campagne, le candidat libéral considère avoir eu « un très bon contact avec les citoyens ».
« Je suis un gars terre à terre qui cherche toujours des solutions. Je le fais depuis 35 ans avec les syndicats », souligne M. Vincelette qui occupe le poste de vice-président des ressources humaines chez le Groupe Lacasse à Saint-Pie.