Dernièrement, Quéfer, un fabricant de pièces métalliques sur mesure situé dans le même périmètre, a fait l’acquisition des deux bâtisses industrielles qui appartenaient à Emballages Mitchel-Lincoln pour un montant de 1 495 000 $.
À l’étroit dans ses installations de la rue Saint-Pierre, la direction de Quéfer se félicite de cette acquisition. « Nous disposerons d’une superficie de 57 000 pieds carrés, soit le double de nos installations actuelles. Pour nos activités, nous disposerons de sept quais de chargement », indique Claude Petit, président et fondateur de Quéfer, en entrevue au COURRIER.
Plutôt que d’exploiter deux sites de production, M. Petit vise un déménagement graduel pour l’ensemble des opérations.
« Nous allons transférer notre entreprise progressivement dans nos nouveaux locaux. Notre déménagement pourrait prendre plus d’un an puisque nous possédons des machines volumineuses qui demandent des équipes spécialisées pour les déplacer », précise-t-il.
Investissement en équipements
Malgré la difficulté à recruter de la main-d’œuvre, les affaires semblent tourner rondement chez Quéfer puisque l’entreprise vient d’investir près de 4 M$ dans l’achat de nouveaux équipements à la fine pointe de la technologie.
Plus précisément, une découpeuse au laser et poinçonneuse quasi autonome sera installée ce mois-ci dans le nouvel édifice. Une presse plieuse dernier cri complétera également le parc de machines-outils de Quéfer. Selon M. Petit, cette presse plieuse réussira à usiner une pièce métallique du premier coup et évitera ainsi la production de pièces inutilisables en raison de l’ajustage.
L’an dernier, Quéfer avait injecté près de 1,5 M$ dans l’acquisition de nouveaux équipements comme un four de cuisson à infrarouge et un récupérateur de peinture.
Cette transaction et ces investissements majeurs pour Quéfer sont réalisés l’année du 40e anniversaire de l’entreprise.
Chez Mitchel-Lincoln, on justifie la fermeture de l’usine de Saint-Pie par la volonté de transférer les activités dans la région de Montréal.
Selon la direction de l’entreprise, les Emballages Mitchel-Lincoln employaient 42 travailleurs à l’usine de Saint-Pie.
« Douze employés sur les 42 ont suivi notre déménagement et un s’est intégré à une autre de nos usines, précise Normand Bonin, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Emballages Mitchel-Lincoln. Nous ne savons pas combien de nos ex-employés se sont trouvé un emploi ailleurs. Au moment du déménagement, il y en a cinq qui nous ont confirmé l’avoir fait. »
Deux ex-employés d’Emballages Mitchel-Lincoln ont également réussi à réorienter leur carrière en trouvant un emploi chez Quéfer.