« Sur les 160 inscriptions que nous avons reçues, 120 entrepreneurs se sont déplacés », précise Pierre Genesse, coordonnateur de l’Événement Maskoutinc, en entrevue au COURRIER.
L’an dernier, la journée Maskoutinc avait attiré 241 visiteurs au Pavillon La Coop.
Pour sa deuxième édition, cette activité se tenait de 8 h 30 à 19 h au Centre des arts Juliette-Lassonde. Le coût de participation était de 25 $ à 100 $.
« Nous sommes satisfaits du résultat. C’est un événement d’innovation où les entrepreneurs ont l’occasion d’échanger des idées. Nous ne voulons pas en faire un salon. La programmation évoluera régulièrement », indique M. Genesse, qui occupe le poste de commissaire au développement économique à la MRC des Maskoutains.
La salle Desjardins du Centre des arts était réservée pour la tenue de conférences où plusieurs thèmes ont été abordés comme la diminution de l’empreinte environnementale, l’économie circulaire et l’innovation et l’entrepreneuriat chez les jeunes.
Dans la salle Cabaret André-H.-Gagnon, plusieurs organisations locales, telles que Saint-Hyacinthe Technopole, la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe, Cintech agroalimentaire et l’Académie d’excellence entrepreneuriale Synor, disposaient d’un kiosque.
Desjardins Entreprises-Vallée du Richelieu-Yamaska, dont les bureaux sont situés au Complexe Synergia à Saint-Hyacinthe, faisait partie des exposants.
« Nous recevons beaucoup de demandes d’investissements en immobilier pour le marché locatif. Parmi nos clients, nous avons des personnes qui souhaitent investir dans le domaine multirésidentiel ou pour compléter un parc immobilier existant », nous a mentionné Gabriel Dumont, directeur de compte Marché immobilier chez Desjardins Entreprises-Vallée du Richelieu-Yamaska.
Basé à Toronto, l’organisme Futurpreneur Canada était présent. « Nous offrons des ressources et du financement ainsi que du mentorat aux entrepreneurs âgés de moins de 40 ans », a décrit Laura Di Maio, gestionnaire de communauté entrepreneuriale à Futurpreneur Canada.
Cet organisme peut accorder des prêts d’un montant maximal de 60 000 $. « Nous finançons jusqu’à 1000 projets par année, dont 40 % sont au Québec », a souligné Mme Di Maio. L’édition 2019 de l’Événement Maskoutinc disposait d’un budget de 50 000 $, dont 25 000 $ de la MRC des Maskoutains et 25 000 $ de partenaires privés (Intact et Olymel).