Ce projet d’un peu plus de 2 M$ comprenait notamment le remplacement de l’enveloppe extérieure, ce qui inclut l’isolation, la fenestration et le revêtement, la rénovation complète des salles de toilette et de la salle du personnel, l’ajout d’espace de rangement et le remplacement des planchers.
Bref, l’école s’est « refait toute une beauté », a décrit le président de la CSSH, Richard Flibotte, lors de son allocution dans la pièce centrale, qui laisse entrer davantage de lumière naturelle depuis la réalisation des travaux. Les deux accès du bâtiment, à l’avant et à l’arrière, ont en effet été réaménagés pour créer des entrées vitrées, mais isolées du reste de la pièce centrale. Auparavant, les portes donnaient directement sur l’extérieur, laissant ainsi entrer le froid le temps que tous les élèves puissent passer le seuil. L’immeuble compte d’ailleurs deux classes de préscolaire 5 ans, une bibliothèque et une salle multifonctionnelle.
Enfin, la conversion du système de chauffage du mazout à la géothermie représente aussi une amélioration importante à la fois pour l’empreinte environnementale du bâtiment et la qualité de l’air, a ajouté M. Flibotte. La géothermie a aussi l’avantage de pouvoir tempérer les locaux par temps plus chaud. « C’est une petite bâtisse qui n’a rien à envier aux autres », a affirmé le président de la CSSH en vantant l’aspect visuel de l’école et son caractère écoresponsable.
Autre technologie innovante, un mur solaire a aussi été ajouté. Il s’agit d’un grand panneau installé sur la façade extérieure, à l’intérieur duquel l’air peut circuler et ultimement se réchauffer s’il fait suffisamment soleil, avant d’aller dans le bâtiment. La différence entre l’air froid à l’extérieur et la température à l’intérieur est ainsi amoindrie, pour une meilleure efficacité énergétique.
Un village qui tient à son école
La présence en soi de cette école a quelque chose de rassurant pour Saint-Bernard-de-Michaudville, la mairesse Francine Morin rappelant que la population s’est mobilisée par le passé pour maintenir les établissements scolaires dans leur milieu respectif. Celle qui est aussi préfet de la MRC des Maskoutains a donc partagé toute sa « fierté » d’avoir encore aujourd’hui cette école dans sa municipalité, d’autant plus que le résultat de la rénovation est « de toute beauté », a-t-elle commenté.
Les deux classes de maternelle 5 ans ont été transférées l’année dernière à Saint-Jude le temps de procéder aux travaux. Les deux autres immeubles de l’école aux Quatre-Vents ont aussi été complètement reconstruits récemment, celui de Saint-Barnabé-Sud ayant été inauguré en 2019 et celui de Saint-Marcel qui est maintenant fonctionnel même s’il n’est pas officiellement inauguré. Les élèves ont pu intégrer leur nouvelle école en septembre pendant que les travaux se poursuivaient.