Après un vote positif sur un ajout budgétaire de 650 000 $ obtenu par la RIAM à sa séance publique du 20 novembre, ce résultat a ensuite été renversé dans les Municipalités. Au moins 18 d’entre elles – sur 25 – devaient approuver cette décision, un résultat qui n’avait pas été obtenu dans les jours suivants.
Mais à leur réunion du 18 décembre, qui a été précédée par une discussion en plénière, les représentants des Municipalités et administrateurs de la RIAM ont été appelés à se prononcer sur une nouvelle proposition. Au lieu de 650 000 $, le budget additionnel « matières organiques » destiné à Saint-Hyacinthe serait réduit à 265 000 $, proposition qui a été approuvée par un vote de 32 contre 7, les deux représentants de Saint-Hyacinthe à la RIAM possédant chacun huit voix à la RIAM.
Le directeur général de la RIAM, Réjean Pion, a indiqué que les Municipalités qui ont voté contre cette nouvelle proposition sont Saint-Pie, Saint-Damase, Saint-Dominique, Saint-Valérien, Acton Vale, Saint-Théodore-d’Acton et Upton, tandis que la Municipalité de Sainte-Hélène-de-Bagot n’avait pas de représentant au conseil de la RIAM le 18 décembre.
Comme la dernière fois, chaque Municipalité devra maintenant se prononcer sur cette augmentation. Au sein de la Régie, toute décision d’ordre budgétaire doit être entérinée par au moins les deux tiers de ses membres, cela en vertu de l’article 468.34 de la Loi sur les cités et villes, a précisé M. Pion.
En raison de la pause des Fêtes, il ne s’attend pas à obtenir toutes les résolutions des Municipalités avant la mi-janvier. Quant à la prochaine réunion du conseil d’administration de la RIAM, elle aura lieu le 29 janvier.
La Ville de Saint-Hyacinthe n’a jamais pu traiter les matières organiques par biométhanisation en raison des matières ligneuses et des contaminants qu’on trouve dans les bacs bruns. Elle les envoie au compostage à Bury, dans les Cantons-de-l’Est. Comme elle ne veut plus assumer seule les coûts additionnels découlant de cette situation, la Ville a demandé récemment et obtenu des Municipalités la résiliation, à compter du 31 décembre 2020, de l’entente de 11 ans (2015-2025) qu’elle avait paraphée avec la RIAM en novembre 2014. La hausse budgétaire demandée ne couvrirait donc que l’année 2020.