Les directives officielles quant à ces services de garde « d’urgence » ont été publiées dimanche pour entrer en vigueur dès lundi matin. Les quelques appels effectués par LE COURRIER en début de semaine montraient toutefois un achalandage bien modeste dans les établissements ouverts, du moins pour l’instant.
Pas la cohue
Autant dans les centres de la petite enfance (CPE) Mafamigarde, Les Coquelicots, Les Amis Gators ou Alakazoum, tous actifs dans la région, seule une poignée d’enfants était accueillie dans chaque installation, parfois moins d’une dizaine. Beaucoup de parents avaient sans doute déjà prévu un plan B pour le début de la semaine, avançait l’une des personnes jointes.
Seul le CPE Les Jardins d’Honorine, situé à quelques pas de l’hôpital, était plus occupé, d’autant plus qu’une bonne partie de la clientèle habituelle travaille dans le réseau de la santé. Malgré tout, quelques places étaient encore disponibles mardi, nous a-t-on indiqué.
Quant aux services de garde en milieu familial, la plupart sont disponibles pour les parents œuvrant dans les services essentiels, mais peu accueillent réellement des enfants. Dans ses 81 services disponibles, seulement une dizaine d’enfants sont présents, a indiqué mardi la directrice générale du CPE Mafamigarde, Chantal Pelletier. Les services de garde en milieu familial n’ont toutefois pas à accepter de nouveaux enfants, qui sont plutôt dirigés vers les installations en CPE, a précisé la directrice du CPE Les Amis Gators, Karen Petit.
En milieu scolaire
Les enfants d’âge scolaire peuvent pour leur part être accueillis dans l’une des six écoles où les services de garde sont ouverts cette semaine, soit Lafontaine, Saint-Sacrement, Bois-Joli et Sacré-Cœur, à Saint-Hyacinthe, en plus de Saint-Jude (aux Quatre-Vents) et Saint-André à Acton Vale. Encore là, peu de parents semblaient se presser pour utiliser ces services puisque la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe rapportait 18 enfants mardi, a indiqué la régisseuse aux communications, Esther Charette.
Pour être admissible à l’un de ces services, le parent doit travailler dans le réseau de la santé et des services sociaux, les cabinets et ressources privées en santé ou bien les pharmacies. Les ambulanciers, policiers et répartiteurs sont également inclus, en plus des éboueurs, des employés des services sanitaires, des agents de services correctionnels, des constables spéciaux et d’autres employés de divers organismes, selon les informations rendues disponibles par le gouvernement.
Pour l’inscription, les parents doivent remplir le formulaire à cet effet disponible en ligne sur le site du gouvernement du Québec dédié au coronavirus, sous l’onglet « Services de garde d’urgence » en plus de contacter l’installation pour les aviser.
Rappelons que tous les établissements scolaires sont actuellement fermés, que ce soit les écoles primaires et secondaires publiques et privées, le Cégep de Saint-Hyacinthe, la Faculté de médecine vétérinaire et l’Institut de technologie agroalimentaire.