« Je n’avais jamais fait de théâtre avant, avoue Sara. J’avais juste vu mon père en faire. J’adorais l’esprit de gang et le fait d’apprendre des textes. J’étais impressionnée par le milieu. »
À la fin de son parcours au secondaire, un de ses amis lui avait dit qu’il souhaitait faire les auditions pour entrer à l’École de théâtre. Elle a tenté le coup elle aussi et elle a été prise.
« À partir de ce moment, j’ai plongé et j’ai vraiment eu la piqûre. Ça a confirmé mon amour pour le théâtre et la télé. »
La formation de l’École de théâtre lui a aussi montré plusieurs autres facettes du métier qui peuvent être exploitées sur le marché du travail, comme le doublage ou le monde de la publicité.
« Ce serait un rêve pour moi de faire du doublage pour des voix de cartoons. C’est quelque chose qui m’allume beaucoup, souligne-t-elle. Il y a aussi les voix pour des jeux vidéo qui m’intéresseraient. »
Comment voit-elle la suite maintenant que son parcours à l’École de théâtre tire à sa fin? « Je le vis au jour le jour, répond-elle. Il y a déjà des gens dans la cohorte qui ont des projets qui s’en viennent, mais pour moi, je vais commencer par me trouver un agent. »
Peu importe ce qui l’attend pour la suite, elle sortira grandie de son passage au Cégep de Saint-Hyacinthe. « En plus de me donner l’amour pour le théâtre, ça m’a ouvert socialement. J’étais très timide avant. C’est une des raisons pour lesquelles mon père se demandait si je voulais faire ça au début. Ça m’a permis de m’ouvrir et ça ne me fait plus peur de parler en public. »