« Nous avons pris la décision de fermer pour 14 jours afin de protéger tous nos employés et en même temps revoir certaines de nos pratiques pour augmenter la sécurité de tous nos employés », commente Stéphan Hébert, directeur général de l’abattoir.
Parmi ces mesures accrues, nous parlons, entre autres, de cubicules séparés à la cafétéria des employés et de certains postes de travail séparés par des plexiglas. « Nous avions déjà les masques et les visières pour nos travailleurs qui, dans certains postes sur la chaîne d’abattage, ne peuvent pas maintenir le 2 mètres de distance. Cependant, nous avons tenté de séparer certains postes de travail lorsque cela n’affectait pas la chaîne de travail », ajoute M. Hébert.
Le port de gants et le lavage fréquent des mains faisaient d’ailleurs partie des normes de l’entreprise, et ce, bien avant la pandémie de COVID-19.
Cette fermeture temporaire, prévue jusqu’au 20 mai, affecte également les deux salles de coupe de l’entreprise qui se trouvent à Laval.
Abattoir au ralenti
Avant la fermeture du 6 mai, l’Abattoir L.G. Hébert et Fils avait déjà réduit d’au moins 20 % sa capacité d’abattage, créant ainsi une pression sur ses producteurs porcins qui doivent retenir plus longtemps leurs bêtes. « Afin d’adapter nos méthodes de travail avec la COVID, nous avons dû ralentir quelque peu la chaîne de travail. Tout cela demande une bonne adaptation. »
L’Abattoir L.G. Hébert et Fils abat environ 750 bêtes par jour et est également le seul à l’Est du Québec à abattre des truies de réforme. Si ces dernières peuvent facilement être retenues plus longtemps par les producteurs, les porcs de marché (lards de marché), quant à eux, peuvent être déclassés s’ils dépassent un certain poids. « Ici, à Sainte-Hélène, les producteurs porcins qui font affaire avec nous ne seront pas vraiment affectés par cette fermeture temporaire, car nous avons encore une certaine marge de manœuvre pour recevoir leurs bêtes dans les temps », conclut M. Hébert.