Physiquement, le GLB reprend des formes connues de la famille allemande. Il affiche, par exemple, la calandre distinctive décorée de l’étoile d’argent. La partie arrière plus carrée fournit à l’ensemble une allure musclée et athlétique. Le contraste est étonnant avec le petit GLA, dont il partage pourtant les composantes mécaniques.
Malgré des dimensions plutôt compactes – après tout, le GLB a sensiblement les mêmes longueurs qu’un Honda CR-V -, il est disponible en version cinq passagers ou, comme notre modèle d’essai, en version sept passagers. Vous comprendrez cependant que la troisième rangée est réservée à des occupants de petite taille. L’accès n’y est pas facile, et son usage diminue considérablement l’espace de chargement arrière.
En fait, avec sa troisième banquette relevée, le Mercedes GLB offre moins de capacité de charge qu’une Mazda MX-5. En abaissant au complet les banquettes cependant, il peut offrir tout près de 1700 l de capacité de charge.
Une mécanique reconnue
Ne cherchez pas, sous le capot de la Mercedes Benz GLB, une motorisation spectaculaire. On y retrouve le même moteur quatre cylindres 2,0 litres turbo de 221 chevaux et 258 livres-pied de couple que l’on retrouve aussi dans les Mercedes Classe A et GLA.
Bruyant à l’arrêt, j’ai même dû vérifier du regard s’il s’agissait d’un moteur diesel. Le petit engin est toutefois bien assez puissant pour la taille du VUS. Il se montre nerveux et dynamique et se marie à merveille avec la boîte de vitesse automatique du Mercedes GLB. Il faut dire que la transmission enchaîne ses huit rapports avec aisance et qu’elle permet une conduite appuyée sans hésitation.
Détail intéressant, toutes les versions du GLB sont dotées du rouage intégral au Canada. Une motorisation plus puissante, peaufinée par AMG, développant 302 chevaux, est aussi offerte en option.
À l’intérieur
On ne peut parler du Mercedes Benz GLB sans mentionner le spectaculaire habitacle. Il affiche, comme il se doit, une sellerie de cuir optionnelle et une qualité générale de matériaux de haut niveau. La finition est sans reproche et l’esthétisme est à la hauteur de la réputation du constructeur allemand.
La preuve, c’est la présence de deux grands écrans, un logé directement devant le conducteur et l’autre installé au sommet de la console centrale. Bien que sans aucun lien entre eux, ces deux écrans sont installés de façon à donner l’impression d’une seule grande vision horizontale. On peut aisément les configurer tout comme on peut choisir le type d’affichage qui se place devant nos yeux. On peut même opter pour un choix quasi infini de couleurs d’éclairage ambiant.
Il y a tout de même un bémol. L’ergonomie de l’ensemble n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Oui, le système multimédia est complet et hautement technologique, mais demande beaucoup d’exploration pour être totalement maîtrisé. La même logique s’applique aux commandes du véhicule. Ainsi, le petit levier de transmission attaché directement derrière le volant ajoute un peu à la confusion, plutôt que de rendre son usage plus simple.
Ce n’est là cependant qu’un bien petit défaut dans un paysage qui, autrement, est absolument sans reproche. Et on ne peut oublier le confort des sièges et la facilité de trouver une position de conduite idéale pour prendre le volant du petit GLB.
En résumé
Mercedes Benz a créé, avec le VUS GLB 250 4Matic, une nouvelle étoile à son firmament. Le véhicule est joli, pratique et polyvalent, mais c’est surtout son plaisir de conduite et son confort étonnant pour un véhicule de cette taille qui le distinguent de la compétition, dans un créneau pourtant fort compétitif.
Évidemment, la liste d’options est longue et coûteuse, et il faut s’attendre à dépenser quelques milliers de dollars pour mettre le GLB à notre goût. Mais il faut bien avouer que l’investissement vaut le coup et que le petit Mercedes Benz GLB fera le bonheur de son propriétaire.