C’est le projet qui avait fait l’objet d’une présentation virtuelle du Groupe Robin et de la Ville le mois dernier, en remplacement de la séance d’information qui devait initialement être organisée avec les citoyens du secteur. Parallèlement à la présentation de la vidéo, une consultation écrite était également offerte à ceux qui voulaient s’exprimer ou poser des questions sur ce projet.
À la base, ces changements avaient été mis sur pause après que des citoyens furent venus devant le conseil pour faire valoir leur inquiétude quant à la densification du secteur. Avant d’adopter unanimement la résolution, le 15 juin, les élus ont simplement indiqué avoir pris connaissance des commentaires reçus, ne donnant aucune indication sur l’apport de la consultation. La même situation s’était produite dans le dossier de la nouvelle Place Frontenac.
Après la séance, le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, a répondu au COURRIER que la consultation avait généré « somme toute assez peu de réactions », partagées à parts égales entre inquiétude et appui au projet, a-t-il fait valoir. On s’inquiète surtout de la volumétrie des bâtiments et de la circulation qu’engendrerait le projet, a-t-il soulevé.
Dans le contexte où « l’information a été transmise et qu’on a été transparents », les élus sont maintenant prêts à aller de l’avant et à permettre la réalisation de ce projet, a ajouté le maire Claude Corbeil. Le règlement revient donc à la procédure traditionnelle, c’est-à-dire que les résidents des zones adjacentes ont jusqu’au 26 juin pour faire une demande de tenue de registre. Sinon, l’adoption est prévue à la prochaine séance, le 6 juillet.
Selon nos informations, un mouvement de contestation est en marche dans le district Bois-Joli. Une demande de tenue de registre émanant de citoyens de trois zones contiguës au projet aurait déjà été acheminée aux autorités municipales.
Nous aurons un portrait plus précis de la situation vendredi.