17 septembre 2020 - 13:33
COVID-19
Au tour de la PHD d’avoir un premier cas
Par: Maxime Prévost Durand

La polyvalente Hyacinthe-Delorme est devenue, lundi, la première école du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe à enregistrer un cas de COVID-19. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La polyvalente Hyacinthe-Delorme est devenue, lundi, la première école du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe à enregistrer un cas de COVID-19. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Il fallait s’y attendre tôt ou tard. Un premier cas de COVID-19 a été répertorié, lundi, à la polyvalente Hyacinthe-Delorme (PHD), l’école la plus populeuse de Saint-Hyacinthe, entraînant l’enseignement à distance de tout un groupe-classe, placé en isolement préventif pour une durée de dix jours.

Selon nos informations, c’est un élève de 3e secondaire qui a reçu un diagnostic positif. La santé publique en a avisé l’école et le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe en soirée, lundi, et toutes les personnes ayant eu un contact étroit avec cette personne ont été informées qu’elles devaient s’isoler. Une lettre signée par la directrice de la PHD, Sylvie Ménard, a également été envoyée aux parents de l’ensemble des élèves pour leur faire part de la situation.

En plus du groupe-classe de l’élève en question, quelques élèves d’autres groupes ont dû se conformer à ces mesures d’isolement à la suite de l’enquête épidémiologique de la santé publique. La polyvalente demeure ouverte pour tous les autres élèves.

« Les élèves à la maison recevront de l’enseignement à distance. Le début de ces cours démarre 24 heures après le moment où la mesure d’isolement a été annoncée, conformément aux demandes du ministère de l’Éducation », a indiqué la régisseuse aux communications de la CSSSH, Esther Charrette.

Il s’agit du premier cas à être répertorié parmi les établissements de la CSSSH. Jusqu’ici, seule La Petite Académie, une école primaire privée, avait été touchée par la COVID-19. Le Collège Saint-Maurice, lui aussi privé, avait également figuré sur la liste des établissements scolaires ayant au moins un cas, mais la personne infectée n’avait jamais mis les pieds à l’école depuis la rentrée.

Des attroupements qui font sourciller

Depuis la rentrée scolaire, plusieurs personnes ont interpellé LE COURRIER au sujet d’attroupements de jeunes observés à l’extérieur, en périphérie des écoles secondaires, notamment à la polyvalente Hyacinthe-Delorme, où l’on dénombre près de 2000 élèves. Une situation qui fait d’autant plus sourciller maintenant que la COVID-19 a fait son chemin dans l’école de l’avenue T.-D.-Bouchard, mais qui s’avère plus compliquée à gérer qu’elle ne le semble.

« Effectivement, certains regroupements d’élèves ont été constatés à l’extérieur des bâtiments scolaires, a reconnu Esther Charrette. Mais sont-ils pour autant répréhensibles? Pas automatiquement », a-t-elle nuancé.

« Il est important de se rappeler que les élèves d’une même classe forment une bulle et qu’il n’y a pas de mesures de distanciation qui s’appliquent entre ceux-ci. Il est donc possible d’apercevoir des regroupements de plus d’une vingtaine d’élèves d’un même [groupe] qui ne respectent pas la distanciation. S’ils proviennent du même groupe-classe, le regroupement est conforme aux mesures sanitaires en vigueur », a expliqué Mme Charrette.

La régisseuse aux communications de la CSSSH soutient que « plusieurs actions préventives sont appliquées », que ce soit à travers des messages à l’interphone ou avec l’augmentation du nombre de surveillants à l’extérieur. De l’identification visuelle au sol doit aussi être installée prochainement pour permettre aux élèves de « mieux visualiser la distance minimale à maintenir ».

Robert-Ouimet aussi affectée par un cas

Une deuxième école secondaire du CSSSH est affectée, depuis mardi, par un cas de COVID-19. Il s’agit de la polyvalente Robert-Ouimet à Acton Vale.

« Les parents de quatre groupes-classes ont reçu une lettre disant que leur enfant avait eu un contact à faible risque et que celui-ci pouvait continuer de fréquenter l’école. Les autres parents ont reçu une lettre générale, les informant qu’il y a eu un cas dans l’établissement », a rapporté Esther Charrette, sans préciser s’il s’agissait d’un cas parmi les élèves ou chez un membre du personnel.

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